Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 28.06.2018 - veronique-palomar - 1 min  - vu 723 fois

PETITE CAMARGUE La "ComCom" veille à la sécurité de ses communes

La Communauté de communes vient d'acquérir 50 barrières amovibles dites "anti véhicules assassins".
Pas de démonstration mais une présentation technique des barrières par Christian Étard, responsable du service patrimoine. À l'arrière plan une des fameuses barrières taurines qui font partie du paysage de nos étés (Photo Véronique Palomar)

Avec les beaux jours, fêtes votives et festivités en tous genres posent le problème de la sécurité. Après les barrières taurines, la Communauté de communes de Petite Camargue vient de faire l'acquisition de 50 barrières anti-véhicules assassins (BAVA). Explications.

Crash test

D'un joli jaune qu'on voit de loin, ces barrières sont constituées de modules assemblables selon la taille désirée. Elles ont pour fonction de stopper tout véhicule mal intentionné. "Lors de l'impact, explique Christian Étard, responsable du service patrimoine, la barrière bascule et se fiche simultanément dans le sol et dans le bas de caisse du véhicule qu'elle déchiquette littéralement".  À titre d'exemple, elle stoppe un utilitaire de 3,5 tonnes lancé à 50 km/h en 6 mètres. Un système testé par Israël qui a déjà prouvé son efficacité et dont la ville de Nîmes s'est d'ailleurs pourvue.

Le prix de la sécurité

Certain modules sont pourvus de roulettes qui permettent à une personne seule de les déplacer pour laisser le passage aux véhicules d'urgence. Les roulettes sautent lors d'une percussion et ne gênent en rien l'efficacité du système (photo Véronique Palomar)

Ces barrières sont mises à disposition des 5 communes dans le cadre de la mutualisation des moyens. Chacune doit présenter un calendrier et les commandes affluent. "C'est une première quantité test," précise le responsable du service patrimoine. Il faut dire que l'investissement est conséquent. Si la sécurité a un prix, celui des "bava" est de 21 4114TTC  pour l'ensemble, soit 420€ par module, le tout entièrement financé par Terre de Camargue, contrairement à la centaine de barrières taurines, mutualisées sur le même principe et pour l'achat desquelles, la ComCom avait été en partie subventionnée.

Véronique Palomar

Véronique Palomar

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