GARD Bilan de mi-mandat pour les conseillers départementaux Valérie Meunier et Philippe Ribot
Depuis mars 2015, le binôme Valérie Meunier-Philippe Ribot œuvre sur le canton Alès 2, qui regroupe quinze communes. À la moitié du mandat, le centriste et l’élue Les Républicains reviennent sur leurs premières actions.
La complémentarité entre deux élus ne se décrète pas. Le plus souvent, elle s’installe avec le temps. Celle entre Philippe Ribot et Valérie Meunier est venue assez vite : « on se connaissait d’Alès Agglo », explique Valérie Meunier. Une belle entente qui se retrouve dans l’organisation du travail : « on a choisi de travailler ensemble sur toutes les communes, de suivre les dossiers en commun, poursuit Valérie Meunier. Chacun apporte sa sensibilité : moi, c’est le social, lui plutôt le financier. On se répartit même le temps de parole ! », sourit l’élue.
Et comme annoncé, c’est bien Philippe Ribot qui aborde le sujet du budget du Département. « En début de mandat, se souvient-il, la situation financière était extrêmement compliquée. Mais l’ensemble des élus ont adopté un positionnement pragmatique et responsable. Ce qui fait qu’aujourd’hui on peut entrevoir des perspectives plus sereines ». Concrètement, le binôme a travaillé à la création d’un pacte territorial qui permet de financer les projets des communes. Ainsi, le canton Alès 2 a récupéré 639 000€ grâce à ce pacte. Les subventions, elles, atteignent quasiment les 3 millions d’euros depuis 2016. Elles ont permis de financer toutes sortes de projets sociaux, économiques, éducatifs (…) à retrouver dans un document qui a été distribué dans les boites aux lettres des 29 000 habitants que compte l’ensemble de ce canton qui s’étend d’Alès à Lussan.
L’autre priorité des deux conseillers départementaux est d’être sur le terrain, au plus près des préoccupations des Gardois, mais aussi des élus. « Les demandes des gens sont extrêmement variées : ça va de l’emploi à des problèmes d’urbanisme », détaille Philippe Ribot. Valérie Meunier rebondit : « Ce que je constate, c’est qu’il y a une méconnaissance de notre rôle. Quand ce n’est pas de notre ressort, on oriente nos interlocuteurs vers les bonnes personnes ». Parmi ces interlocuteurs, le duo a constaté une forte inquiétude des associations, « notamment avec la fin des contrats d’accompagnement dans l’emploi », précise le centriste, également maire de Saint-Privat-des-Vieux. En plus d’aider les associations, il reste au binôme encore beaucoup de chantiers comme celui des zones blanches, des fermetures de classe ou des déserts médicaux… De quoi largement occuper la fin de leur mandat.
Tony Duret
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