Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 10.07.2018 - tony-duret - 1 min  - vu 972 fois

ALÈS Leclerc Drive : une délégation de la CGT reçue par le sous-préfet

Les membres de la CGT à la sortie de la sous-préfecture. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Le 24 mai dernier, deux salariés du Leclerc Drive d'Alès étaient licenciés pour faute grave. Hier soir, le sous-préfet d'Alès, Jean Rampon, a accepté de recevoir une délégation de la CGT.

Ce n'était pas la foule des grands jours, ce lundi soir, devant les grilles de la sous-préfecture d'Alès. Malgré la période estivale et les départs en vacances, ils sont quand même une cinquantaine à s'être déplacés pour soutenir Antoine et Patrice, les deux préparateurs de commande licenciés du drive de Leclerc à Alès (relire ici). "Dans ce magasin, il y a au moins 25 salariés qui n'en peuvent plus : les heures supplémentaires ne sont pas payées, on leur interdit la salle de repos, ils n'ont pas de chaussures de sécurité... Bref, on monte 14 dossiers aux prud'hommes et je pense qu'il y en aura beaucoup plus", prévient Thierry Ménard qui oeuvre au bureau de la CGT.

Lui est resté dehors, mais une petite délégation composée des salariés licenciés et de responsables CGT a été reçue par le sous-préfet pendant près d'une heure. À la sortie, les militants sont satisfaits d'avoir fait passer le message, mais préfèrent rester prudents. "Le sous-préfet a écouté la situation des salariés du drive et il considère la situation forcément anormale", témoigne Bruno Rivier, qui gère les questions revendicatrices à la CGT. Le secrétaire départemental CGT, Simon Gévaudan, rebondit : "on lui a montré une quinzaine de photos sans équivoque. Pour les questions sanitaires, on a été écouté. Pour le reste, on verra bien..." En attendant les éventuels retours, la CGT compte mener d'autres actions à destination du grand public.

Tony Duret

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