Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 27.07.2018 - abdel-samari - 1 min  - vu 921 fois

CCI Christophe Rivenq tire la sonnette d'alarme sur le financement

La CCI du Gard, rue de la République à Nîmes (Photo Anthony Maurin)

Les élus régionaux du groupe d’opposition UEDC (Union de la droite et du centre) s’expriment par la voix de leur président, Christophe Rivenq, sur les difficultés auxquelles sont confrontées les chambres de commerce et d'industrie (CCI).

Comme le rappelle les élus régionaux "les CCI remplissent des missions essentielles au développement de nos territoires", notamment dans l'accompagnement des TPE/PME, la formation des jeunes (écoles de commerce, CFA), la gestion d’infrastructures (aéroports, ports).

Depuis plusieurs années, leurs ressources sont amputées. "Le produit de la taxe pour frais de chambre qu’elles perçoivent a ainsi fondu de 35 % sous le quinquennat Hollande. À l’automne 2017, compte-tenu de l’ampleur de la diminution des ressources programmée dans la loi de finances pour 2018 (- 150 millions d’euros), le gouvernement s’est engagé, par la voix du ministre de l’Économie, à cesser tout nouveau prélèvement. Pourtant, le 10 juillet dernier, l’annonce a été faite d’une nouvelle baisse de ressources de 400 millions d’euros d’ici 2022. Soit une ponction de 100 millions d’euros supplémentaires par an !", explique Christophe Rivenq.

"Si elle se confirme, cette mesure portera gravement préjudice à l’action de proximité des chambres consulaires, contraintes de licencier de nombreux collaborateurs. 400 emplois sur 1 200 sont ainsi menacés en Occitanie. (...) Le gouvernement doit reconsidérer sa position et accorder un moratoire aux CCI en associant les acteurs de chaque territoire. Il n’est pas trop tard !", rajoute l'Alésien.

Abdel SAMARI

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