Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 28.07.2018 - anthony-maurin - 2 min  - vu 577 fois

TOROS Beaucaire : sa novillada et ses surprises

Rendez-vous aux arènes Paul Laurent à 18h.
(Photo Anthony Maurin).

Ici en 2016 (Photo Anthony Maurin).

Les novillos sont connus dans le Gard bien qu'ils n'y sont pas souvent contractés. Ils viennent de Séville, ou presque. La famille du marquis d'Albaserrada élève des taureaux de combat depuis près d'un siècle mais c'est aujourd'hui un Gardois, un Beaucairois même, Fabrice Torrito.

De morphologie harmonieuse, au pelage noir et aux cornes très développées et acérées, le tempérament brave et féroce de ses pupilles n'a guère changé avec le temps. C'est la marque de la maison Albaserrada. Le propriétaire actuel est un certain José Luis de Samaniego y Queralt, troisième génération d’éleveur. La descendance est assurée par son neveu, Hipólito García de Samaniego y Siljeströn qui sera le quatrième marquis d’Albaserrada éleveur.

Mais revenons à Beaucaire et à cette novillada de la Madeleine. À 18h, six novillos d'Albaserrada donc pour Juanito qui représentera le Portugal, Maxime Solera pour la France et Calerito pour l'Espagne. Triptyque international pour trip de curiosité.

Honnêtement, pour Juanito et Calerito, nous n'allons nous avancer dans des descriptions improbables voire mensongères... Nous avons vu le premier à l'oeuvre, pas le second. Le premier a laissé quelques bonnes impressions à chacun de ses paseos, donc, à revoir. Pour l'autre, surprise à tous les coups, donc, à voir tout simplement ! C'est aussi cela la tauromachie, aller dans les petites arènes et découvrir les futures gloires...

Enfin, parlons de notre Maxime Solera. En bon franchouillard, il était logique de le mettre à l'affiche à Beaucaire. Même si ses attaches sont de l'autre côté du Rhône, Maxime est un novillero à qui l'on peut donner sa chance. De grande taille, il lui faut, pour s'exprimer pleinement, du bétail à sa hauteur et il devrait trouver son bonheur avec les Albaserrada.

Un rendez-vous estival fort sympathique dans des arènes qui ont besoin de l'aficion. En plus, c'est la grande fête, l'ombre sera rafraîchissante et si elle ne suffit pas... Il y a le fleuve !

Anthony Maurin

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