C’EST L’ÉTÉ Un accueil presque parfait… à Sauve
Découvrir Sauve, c’est s'y perdre. C’est arpenter ses ruelles étroites, découvrir son temple protestant, ses artisans locaux et se risquer à l'étrange mer des rochers…
Notre aventure démarre dans un vaste parking qui borde la RD 999. Un aménagement bien pratique pour se garer en toute tranquillité. Armés de nos baskets, il nous faut franchir le pont Vieux et ses quatre arcades qui enjambent le Vidourle. Ce dimanche, le fleuve s’est paré d’un bleu vert insolent... On perçoit au loin quelques truites arrogantes qui nous narguent sans vergogne, comme les castors sillonnant les berges.
L’entrée du village annonce la couleur : il va falloir grimper ! On pénètre sous les voûtes qui laissent entrevoir des maisons en pierre et autres demeures colorées. Pittoresque... À Sauve 2 000 habitants ont élu domicile, représentant 22 nationalités différentes. Les immigrés y apprécient le calme et la tranquillité du village qui donne libre cours à leur imagination, Sauve ayant été reconnue comme "Ville et métiers d’art."
La ballade dans ce dédale cévenol se poursuit... Sauve a su conserver l'héritage prestigieux de la prospérité des Bermond, des seigneurs du XIe et XIIe siècles qui lui ont donné ses lettre de noblesse. Arrivée place Jean Astruc (1684-1766), l’un des centres névralgiques du village qui doit son nom à l’illustre médecin sauvain, auteur du premier ouvrage sur les maladies vénériennes. Ici, tout est tranquille... On s'y sent bien. On observe quand tout à coup nous tombons sur les voûtes de la Fusterie (ci-dessous).
En prenant la rue Mazon, nous atterrissons sur la place Jean-Claris de Florian (1755-1794), fabuliste et auteur de Plaisirs d’amour, chagrins. Cette place, un autre carrefour de la vie sauvaine. On y trouve une poste, un tabac, un café, une boucherie et… un temple protestant, dont la cloche porte une inscription indiquant qu’elle fut offerte par Charles X.
Il est midi, l’heure d’une pause déjeuner bien méritée. Notre choix se porte sur « le Troqué Toquet. » Un restaurant à mi-chemin entre cuisine du terroir et cuisine du monde. On opte pour du canard, du fromage de chèvre et un ti-punch... Total pour une personne : 30€. Les produits sont locaux, le service est rapide et agréable. C'est raisonnable.
Sur la fin, nous décidons de faire une dernière étape par la tour de Mole. Une tour de guet datant du XIIe siècle qui fut construite par le même architecte des tours Bermondes.
Curieux, nous grimpons, grimpons, grimpons - pensez d'ailleurs à la bouteille d'eau - direction la « mer des rochers. » Un parcours rocheux qui raconte l’origine de Sauve, creusée dans la roche calcaire. Une ville pleine de mystère et de trésors à découvrir sans hésiter.
Coralie Mollaret
coralie.mollaret@objectifgard.com
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