Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 07.08.2018 - anthony-maurin - 2 min  - vu 6538 fois

NÎMES Radar : peur du gendarme et économie vitale

Sur le boulevard Salvador Allende, devant le lycée Philippe Lamour, est placé un nouveau radar.
Mise en place du radar autonome face au lycée Philippe Lamour (Photo Anthony Maurin).

La police garde l’œil mais, au loin, le radar fera le reste (Photo Anthony Maurin).

La sécurité routière est un problème en France, plus particulièrement dans le Gard...

Avec le nombre de morts que l'on déplore sur les routes du département, l'État est en droit de se poser des questions. Les bonnes questions... Coller des radars partout, abaisser le seuil de vitesse ou flanquer des contraventions à la volée. Hélas, les choses ne bougent pas beaucoup et les Gardois se tuent toujours autant sur leurs routes.

Preuve est faite sur la période 2014-2017 durant laquelle deux accidents mortels de la circulation ont fait sept victimes sur le périphérique de Nîmes à la hauteur du lycée Philippe Lamour. En effet, la vitesse excessive était la cause principale de ces accidents alors que la vitesse est limitée à 50 km/h.

Le 4 juin dernier, une fillette a été percutée par une voiture alors qu’elle traversait le passage piéton et a été grièvement blessée. " C'était devenu nécessaire... Nous avions fait une demande, non accordée à l'époque pour des raisons techniques. Ce radar autonome (de chantier, NDLR) est temporaire mais il sera remplacé en 2019 par la nouvelle génération de radar tourelle, plus complet et qui permet de voir le port de ceinture ou encore l'utilisation du téléphone portable ", explique Thierry Dousset, directeur de cabinet du préfet du Gard.

Ce nouveau radar autonome a été accordé par la délégation à la Sécurité routière à titre exceptionnel, à la demande du préfet du Gard, afin d’améliorer rapidement la sécurisation. Sur le secteur en question, les gendarmes ont fait 20% de contrôles supplémentaires cette année. Une concertation entre la préfecture et la ville de Nîmes est à l'ordre du jour, notamment sur la fluidification du trafic et sur l'abaissement de la vitesse d'un rond-point à l'autre... Mais nous n'en sommes qu'aux stade des discussions.

" Ici, ce qui pose problème c'est la vitesse. En plus, la grande majorité des infractions sont commises par des Nîmois qui ont leurs habitudes... ", conclut Thierry Dousset. De (mauvaises) habitudes à changer.

Le radar vous flashera dans le dos (Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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