Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 11.08.2018 - anthony-maurin - 2 min  - vu 859 fois

NÎMES Le musée des Beaux Arts, le plus joli de tous ?

Fin de la série des visites des musées nîmois avec l'adjoint à la culture Daniel-Jean Valade.
Daniel-Jean Valade et le fameux fichu des Arlésiennes (Photo Anthony Maurin).

Dès la porte d'entrée, voici l'allégorie de l'architecte de la Maison carrée sur la droite et sur la porte, les deux médaillons qui représentent la monnaie romaine frappée à Nîmes, l'as ou le dupondius (Photo Anthony Maurin).

Ce musée est un peu spécial. Avant son emplacement actuel, il était au sein de la Maison carrée, le temple romain le mieux conservé au monde.

Ce n'est qu'un siècle plus qu'il prendra ses quartiers dans le bâtiment qu'on lui connaît. Un édifice splendide construit par Max Raphel. En 1987, Jean-Michel Wilmotte entreprend sa restauration et magnifie les lieux. L'an passé, d'autres travaux sont venus normaliser ce musée qui est à présent une véritable pépite visuelle.

(Photo Anthony Maurin).

En compagnie de Daniel-Jean Valade, la visite de ce musée prend encore du relief. " J'adore cette allégorie de l'architecte de la Maison carrée. On la voit dans sa main et dans l'autre, on voit le bâton d'architecte. C'est symbolique mais très important. Sur la porte d'entrée, on peut également voir l'as de Nîmes " explique l'élu. " C'est un musée très confortable maintenant, il est exceptionnel par son ambition architecturale. À l'époque, on avait de l'ambition pour les musées. On leur donnait de l'espace et du volume pour valoriser les œuvres " poursuit Daniel-Jean Valade.

La première salle de l'exposition Chabaud (Photo Anthony Maurin).

Un hall splendide et une première vaste salle où trône majestueusement une immense mosaïque. Sur les murs, d'énormes œuvres peintes, des proportions dignes du Louvre. Sur le côté, une petite collection de bizarreries généreusement données par la famille Heyrald.

Temporaire, l'exposition Auguste Chabaud, peintre né à Nîmes mais à la renommée nationale, est à voir. " Il aurait pu sortir comme les Picasso et autres Matisse mais il a été obligé de rentrer de Paris et de reprendre l'exploitation de ses parents dans le Vaucluse. Il a continué de peindre, j'apprécie les fichus qu'il jette sur les épaules des Arlésiennes ", note l'élu.

La vierge (dite Madame Foulc) à l'enfant et deux chérubins version Andrea Della Robbia (Photo Anthony Maurin).

Passons à la collection permanente située à présent au premier étage. Un escalier monumental nous y emmène doucement. Du marbre, du fer, du verre. D'ici, la vue plongeante sur la mosaïque est saisissante. Tout comme celle qu'offre le musée dans sa globalité.

Allégorie de la politique mais surtout du pouvoir (Photo Anthony Maurin).

De plus près, dans les salles bien éclairées aux murs repeints, place à l'art italien. " On redécouvre de nombreuses pièces qui ont été restaurées et qui sont superbes. Tout a repris de la couleur, c'est vraiment parfait " avoue l'élu. Parfait comme cet énorme médaillon de Della Robbia. " Je partirais bien avec mais c'est un peu lourd... "

Giambono et son Mariage mystique de Sainte Catherine d'Alexandrie datant de 1430 (Photo Anthony Maurin).

Comme dans toute bonne collection qui se respecte, les tableaux exposés sont les plus beaux mais les réserves recèlent de véritables trésors. En redescendant de cet étage, un tableau d'Alexandre-Marie Colin, un de plus que l'adjoint pourrait voler... Représentant le roi François 1er de passage à Nîmes, on le voit apprécier tout particulièrement ce qu'il y trouve et permet aux Nîmois de reprendre ses armoiries à savoir ôter le bœuf et revenir au crocodile et au palmier.

Devant François 1er qui découvre les monuments nîmois, Daniel-Jean Valade (Photo Anthony Maurin).

Le musée des Beaux Arts, comme tous les musées de la ville, propose des ateliers pédagogiques. Une excellente chose pour les enfants de la cité qui peuvent ainsi s'approprier l'art en général et ce musée en particulier.

Les ateliers pédagogiques, un excellent moyen d'attirer les jeunes au musée et de créer des vocations, qui sait ! (Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

A la une

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio