Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 19.08.2018 - corentin-corger - 2 min  - vu 364 fois

NÎMES Avant le foot, les échecs

Pendant une semaine, Nîmes est la capitale française des échecs où sera couronné le nouveau champion de France.
Jérôme avait déjà la tenue pour son rendez-vous de 21h (photo Corentin Corger)

821 joueurs d'échecs sont rassemblés pendant une semaine au Parnasse (photo Corentin Corger)

Du samedi 18 au dimanche 26 août, le gymnase du Parnasse accueille le championnat de France d'échecs. Après 2009 et 2014, c'est la troisième fois que Nîmes est ville hôte de l'événement. Une ambiance calme qui dénote avec celle qui s'annonce ce soir, juste à côté, au stade des Costières. 

On a rarement vu le Parnasse aussi silencieux. Plutôt habitué aux 3 000 supporters qui poussent l'Usam. Mais pour les échecs, le silence est indispensable pour la concentration des joueurs. Surtout quand une partie peut durer facilement cinq ou six heures. Seuls quelques chuchotements des joueurs qui ont déjà fini leur partie ou des officiels venaient détrôner cette tranquillité.

Quand on joue entre joueurs du top 10 français, il faut se creuser la tête pour trouver la solution (photo Corentin Corger)

Au total, ce sont 821 joueurs qui ont pris place dans la salle. Parmi eux, les dix meilleurs français masculins et féminins qui s'affrontent dans un tournoi particulier. Pour les autre joueurs, de tout âge, ils sont répartis en fonction de leur niveau, par force comme on dit aux échecs. Certains viennent des quatre coins de la France pour disputer ce tournoi. Une manifestation sportive qui ne se limite pas au Parnasse, puisque dans la ville est organisée, cette semaine, une compétition pour élire le champion de France amateur.

Parmi les passionnés d'échecs, on retrouve évidemment des dizaines de gardois. Parmi eux, un était facilement reconnaissable ce dimanche après-midi. Jérôme, attendait toujours son adversaire vers 15h20 qui n'était pas encore arrivé, "il a peut-être eu peur du maillot", plaisantait-il. Il faisait une pierre deux coups, "comme ce soir je vais voir le match, j'ai déjà mis mon maillot. Mais j'ai un peu peur par rapport à l'horaire car je joue lentement. Mais si mon adversaire déclare forfait, je serais large", explique ce nîmois.

En tout cas Jérôme s'impatiente d'être au stade à 21h car les Marseillais seront bien présents pour défier les Crocos. Ils devront faire face à 15 000 tours !

Corentin Corger

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