Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 21.08.2018 - anthony-maurin - 2 min  - vu 1066 fois

NÎMES Pour les cheminots, la SNCF déraille

L'affaire Jean-François Randado, datant de mai dernier, connaîtra bientôt son dénouement. En attendant, l'intersyndicale fait face.
Prochain rendez-vous, à Montpellier, le 30 août (Photo Anthony Maurin).

(Photo Anthony Maurin).

" Nous sommes venus pour soutenir Jean-François Randado. Son dossier est en cours de traitement à Paris et il passera très bientôt au tribunal des Prud’hommes de Montpellier. Le dossier n'est pas très lourd, une feuille recto-verso. L'huissier n'est pas arrivée à constater quelque chose et quand on demande le visionnage des caméras de vidéosurveillance, on n'a rien ! Ce qui m'inquiète le plus dans cette affaire, c'est la manière dont agit la SNCF. Avant, la direction n'aurait jamais pu faire cela. Ce problème n'est pas que celui des cheminots, il va se poser bientôt partout " explique un manifestant.

Et pour cause, Yannick, Laurent ou encore Christelle sont eux aussi touchés par ce phénomène et sont cheminots, éboueurs à la Ville de Paris, postiers, chargeurs en logistique ou encore agents au CHU de Lille. "Tous sont menacés de licenciement pour avoir défendu leur emploi. Qui sera le prochain ? " annonce le tract distribué en gare de Nîmes ce mardi matin.

(Photo Anthony Maurin).

Revenons à la proximité de l'affaire nîmoise. Militant syndical CGT et membre du CHSCT, Jean-François Randado est dans la nasse. " C'est une cabale que la SNCF vient de lancer contre lui. En mai dernier, nous étions environ 100 sur le quai de la gare et trois torches sont allumées lors d'une manif. Jean-François en a allumé une mais n'a jamais brûlé quelqu'un, peut-être ébloui... Tout se passait bien mais le conducteur d'un train a dit avoir été blessé ce jour-là alors qu'il a continué sa journée de travail. Il n'a déclaré l'accident que deux jours après mais a bien pris soin de reconnaître Jean-François comme étant le fautif ! " explique un autre cheminot en colère.

Accompagnés par Christian Bastid, conseiller départemental (PCF) et  élu à la Mairie de Nîmes (opposition), et de Denis Lanoy (PCF), les manifestants avaient également une pétition à faire signer. " Elle fonctionne plutôt bien mais c'est encore la période des vacances... " Et évidemment, la gare sonne un peu plus creux qu'en période de rentrée scolaire.

Une pétition est à signer.

Anthony Maurin

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