BAGNOLS En images : Bigard fait se bidonner le Mont Cotton
Après avoir assisté à la dernière soirée du Mont Festi Cotton au théâtre de verdure de Bagnols hier soir, on peut légitimement en douter.
Déjà parce qu’un humoriste comme Jean-Marie Bigard, qui même s’il reste populaire n’en est pas moins clivant avec ses sketches souvent qualifiés de vulgaires ou sexistes, attire encore plus de 1 500 spectateurs dans une ville comme Bagnols où nombre de spectacles ont du mal à faire le plein. Des spectateurs auxquels l’humoriste a « offert » deux premières parties.
La première des premières parties était assurée par le local de l’étape Franck Polo, dont on a vite compris pourquoi Bigard avait eu un coup de coeur pour lui. Le moins qu’on puisse dire, c’est que le Tresquois ne fait pas dans la finesse et parle fort dans tous les sens du terme. On aime ou on déteste et les Bagnolais, qui en ont pris pour leur grade dans le (court) spectacle, ont aimé, à en juger par les applaudissements nourris.
La seconde première partie était assurée par l’ami de Bigard Paul Adam, avec un inégal spectacle aux blagues politiques un peu datées (François Hollande, Nicolas Sarkozy et DSK figurent parmi les guest-stars) et éculées, mais qui fonctionnent elles aussi. Mention spéciale pour le poème en langage SMS qui, s’il n’est pas vraiment poétique, reste bien inspiré.
Place au boss. Le sens du show toujours intact, Jean-Marie Bigard déboule après une vidéo de son spectacle au Stade de France il y a quatorze ans et file directement dans le public pour expliquer qu’il s’agit de son dernier seul-en-scène après une carrière de trente ans. L’occasion de revisiter ses plus grands succès dans un spectacle « best-of » élaboré après un vote de ses fans sur les réseaux sociaux.
Sans surprise, on retrouve les fameux « trucs qui gonflent », toujours aussi efficaces bien que renouvelés, ou encore « les expressions » avec son fameux « c’est pour faire un tennis, connard », resté dans nombre de mémoires et toujours drôle. Et l’artiste a fait le choix de démarrer par le non moins célèbre « lâcher de salopes » qui a quant à lui plus mal vieilli, à moins de le prendre au douzième degré. En tous cas, le public a ri de bon coeur à des sketches qu’il connaît pourtant depuis des années, interprétés avec toujours autant d’énergie.
Bref, la soirée d’hier a démontré à ceux qui en doutaient qu’il y a encore une place dans le paysage humoristique pour l’humour gras, quoi qu’on en pense.
Thierry ALLARD
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