Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 30.08.2018 - anthony-maurin - 1 min  - vu 298 fois

NÎMES La récolte est lancée, la Costière est bonifiée

Des vignes à perte de vue, le Gard est un département agricole mais aussi viticole (photo Anthony Maurin).

(Photo Anthony Maurin).

Dans la Vallée du Rhône, les vignerons de l'AOC Costières de Nîmes ont démarré la vendange le 20 août.

Ils renouent donc avec une date de début de vendanges plus classique qu'en 2017. Ils sont désormais à pied d'oeuvre pour récolter le millésime 2018. Si l’existence du vignoble est avérée depuis l’époque romaine, les années 1950 vont être déterminantes pour la future identité des Costières de Nîmes. Un homme, Philippe Lamour, avocat parisien et propriétaire dans les Costières de Nîmes, en est le précurseur.

Malgré une pluviométrie annuelle largement supérieure à la normale qui a pu favoriser, au printemps, l'apparition de certaines maladies de la vigne comme le mildiou, la belle surface foliaire sur l'ensemble du vignoble a permis d'amener à maturité des grains plus gros que les années précédentes. Les fortes chaleurs et l'ensoleillement de ces dernières semaines promettent un millésime particulièrement favorable aux blancs et aux rosés, mais qui délivrera aussi de beaux rouges charpentés et puissants.

Le sol des costières de Nîmes est essentiellement constitué de galets roulés sur des terres argilo-calcaires, signant ainsi leur appartenance à la vallée du Rhône. Côté climat, l’appellation est soumise à une forte saisonnalité des pluies. Comme dans l’ensemble des vignobles de la Vallée du Rhône, le mistral souffle ici tout au long de l’année. Un atout pour le traitement des vignes. Qualités à attendre, des rouges aromatiques, modernes et élégants, des blancs frais et délicats, des rosés fruités et festifs, bref, que du bonheur !

Anthony Maurin

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