Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 05.09.2018 - corentin-corger - 3 min  - vu 372 fois

LE 7H50 de Julien Rebichon : "on a changé de statut"

L'USAM débute sa saison 2018/2019 de Lidl Starligue ce soir à Saint-Raphaël. Son capitaine, Julien Rebichon, revient sur la préparation et les nouvelles ambitions affichées par le club de handball nîmois.
Le capitaine de l'USAM, Julien Rebichon, est prêt à mener sa Green Team jusqu'à l'Europe (Photo : DR/Usam)

Après avoir terminé à la huitième place du championnat et avoir été finaliste de la coupe de France la saison dernière, la Green Team démarre les compétitions officielles, ce soir, à Saint-Raphaël, avec la première journée de Lidl Starligue. Avec une préparation plus longue et un recrutement ambitieux, l'USAM rêve d'Europe. Notamment son capitaine, Julien Rebichon. Il est l'invité du 7H50. 

Objectif Gard : Comment sentez-vous vos troupes physiquement et moralement avant cette reprise ? la préparation estivale a-t-elle été bonne ? 

Julien Rebichon : Physiquement on a bien travaillé. On est l'équipe qui a repris le plus tôt donc maintenant ça fait sept semaines que l'on s'est préparé pour être prêts pour ce premier match. On n'a pas fait une très bonne préparation en terme de jeu où l'on ne s'est pas beaucoup rassuré. On y va motivé avec beaucoup d'ambition parce que l'on sait très bien qu'un match officiel ce n'est pas la même intensité que les matches amicaux. C'est pas la même envie, la même hargne sur le terrain. On s'y rend avec de l'enthousiasme, beaucoup d'envie de bien faire et de renverser Saint-Raphaël. Mais aussi avec quelques craintes. D'avoir peur ça permet aussi d'être prêts et de décupler nos forces de motivation.

De commencer la saison sans avoir de certitudes dans le jeu, cela vous inquiète t-il ? 

J'aurais préféré que l'on gagne tous les matches de préparation avec plus 10 et que l'on ait un jeu léché en attaque. Mais, ça ne m'inquiète pas parce que c'était des matches amicaux qui ne comptaient pas. L'investissement n'est pas le même. Tu ne mets pas tout ce que tu mets pour un match officiel. On sait très bien que quand la saison commence tout le monde a envie de bien faire et tire dans la même direction.

L'ambition clairement affichée pour cette saison c'est de se qualifier pour la Coupe d'Europe. Sentez-vous que votre équipe est bâtie pour remplir cet objectif ? 

Je pense, oui. Le recrutement a été fait pour ça. Pour doubler les postes et apporter d'autres solutions, que ce soit en attaque ou en défense. Le groupe s'est étoffé. On a recruté des garçons qui sont complémentaires avec ceux qui sont déjà à leur poste. On a beaucoup d'atouts. Les autres se sont renforcés aussi. Le championnat ne fait que s'améliorer. On a envie d'essayer d'être européens à la fin de la saison. Cela passe par un premier match très important à Saint-Raphaël qui fait partie des six, sept équipes qui veulent un billet européen derrière les trois cadors : Montpellier, Paris et Nantes.

Débuter en affrontant un concurrent direct permettra d'avoir une première indication sur le niveau de la Green Team 2018/2019 ? 

On va voir si on est prêt ou si on doit s'inquiéter pour les matches qui arrivent. Ce premier match est à l'extérieur, face au quatrième du dernier championnat, cinquième budget. Saint-Raphaël est favori de partout. On va y aller comme d'habitude avec notre coeur, notre courage, notre combativité, qui font notre force. Une solidarité et un esprit d'équipe irréprochables pour les battre. La clé du match sera la défense et l'intensité physique qu'on va y mettre. Leur jeu est fait de duel en un contre un. À nous d'être solidaires en défense et de récupérer des ballons pour mettre en place notre jeu rapide.

Avec les performances de la saison passée et le recrutement de cette saison, l'USAM est plus attendue et crainte par ses adversaires ? 

Il ne faut pas oublier qu'il y a trois, quatre ans, on jouait entre la 8e et 10e place ; voire le maintien. On sait que tout le monde peut battre tout le monde dans ce championnat. Maintenant, on fait partie des équipes qui se battent pour être européenne à la fin. Oui, on a changé de statut. On n'est plus l'équipe qui se bat pour le maintien. C'est la vérité des matches qui diront si on est une équipe de haut de tableau ou de bas de tableau.

Propos recueillis par Corentin Corger

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