Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 20.09.2018 - thierry-allard - 2 min  - vu 567 fois

LE 7H50 de Jean-Louis Banino, maire des Angles : « 230 % d’augmentation de notre cotisation au SDIS, ça devient compliqué »

Le nouveau mode de calcul de la cotisation des communes au Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) ne fait pas que des heureux.
Le maire des Angles, Jean-Louis Banino (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Ainsi, le maire Les Républicains des Angles et membre du conseil d’administration du SDIS, Jean-Louis Banino, voit la cotisation passer de 232 000 à 434 000 euros annuels. Une augmentation importante même si elle est lissée sur les huit années à venir. Seul à voter "contre" lors du conseil d’administration du SDIS, Jean-Louis Banino précise sa position et prévient : une nouvelle augmentation en fin d’année, c’est non.

Objectif Gard : comment réagissez-vous à ce nouveau calcul qui voit votre commune payer près de deux fois plus qu’auparavant ?

Jean-Louis Banino : j’ai été le seul à voter contre et ça m’a très surpris. Je pense que certains n’ont pas dû bien comprendre. Forcément, je ne réagis pas très bien. 230 % d’augmentation avec nos budgets qui sont déjà très contraints, ça devient compliqué. Je reconnais qu’il fallait modifier les règles. Il y avait des communes qui payaient fort cher par rapport à d’autres et la commission a trouvé de nouveaux critères. Ce qui m’ennuie beaucoup, c’est qu’on a chaleureusement remercié Nîmes et Alès qui ont accepté une baisse de moindre ampleur, mais on n’a rien dit à ceux qui acceptent une forte hausse.

Votre vote contre signifie-t-il que vous remettez en cause les nouveaux critères ?

Pas du tout. Les critères il en faut. J’ai regardé de près en pensant que les communes entre 5 000 et 15 000 habitants allaient souffrir le plus. Mais non, certaines augmentent mais d’autres baissent. Ce que je regrette, c’est que l’État ne prenne pas sa part. Tout retombe sur le Département et les communes, alors que ça pourrait être de la compétence de l’État que de s’occuper des pompiers.

Considérez vous cette décision concernant votre commune comme un nouvel épisode du différend qui vous oppose au SDIS par rapport à la caserne des Angles ?

Non, je ne vais pas faire une fixation là dessus. Je vais être solidaire. Je respecterai la décision, on se débrouillera, mais j’ai dit ce que je pensais lors du conseil d’administration. On a tous besoin des pompiers. Par contre, quand j’entends parler d’une possible augmentation (le montant total des cotisations des communes n’a pas bougé depuis cinq ans, et pourrait augmenter de 1 % l’année prochaine, ndlr), là ce serait un casus belli (Acte de nature à motiver une déclaration de guerre).

Propos recueillis par Thierry Allard

Lire aussi : POMPIERS Les gagnants et les perdants de la contribution communale

Thierry Allard

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