Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 20.09.2018 - elodie-boschet - 2 min  - vu 407 fois

SAINT-AMBROIX Le sous-préfet arpente les quartiers prioritaires

Le sous-préfet d'Alès, Jean Rampon, et le maire de Saint-Ambroix, Jean-Pierre De Faria. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Le sous-préfet d’Alès Jean Rampon s’est rendu ce mercredi 19 septembre à Saint-Ambroix pour identifier les quartiers prioritaires de la « politique de la ville », cet ensemble d’actions financées par l’État pour réduire les inégalités sociales entre les territoires.

Après Alès, Anduze et La Grand’Combe, qui se trouvent également dans le périmètre des quartiers prioritaires, c’était au tour de Saint-Ambroix d’être passé au crible par le sous-préfet, arrivé il y a seulement trois mois à Alès. « Je viens faire un repérage des lieux, voir dans quelles conditions les habitants vivent », précise le représentant de l’État avant de démarrer son tour de ville.

À vingt kilomètres au nord d’Alès, Saint-Ambroix est peuplée de 3 200 habitants, dont 1 000 qui vivent dans les zones paupérisées de la ville. Ces secteurs-là se situent dans le cœur ancien où « le potentiel patrimonial est très fort mais n’a jamais véritablement été entretenu par manque de moyens », explique le maire, Jean-Pierre De Faria, qui définit sa commune comme « une belle endormie ». « Le problème pour les bailleurs, ajoute Patrick Durand, nouveau directeur du Groupement d’intérêt public Alès Cévennes (*), c’est le coût de rénovation très cher des habitations. » Si le sous-préfet reconnaît « un réel besoin de réhabilitation », ses observations ne sont pas alarmantes : « je ne vois pas de signe de dégradations importantes, ni de quartiers trop difficiles. Mais la population a un revenu médian faible. »

Déployées sur le territoire depuis 2015 par la Communauté de communes De Cèze Cévennes et d’autres partenaires, les opérations concrètes portent aujourd’hui – entre autres – sur la construction d’un City Park pour les jeunes et sur les actions mises en œuvre par le tissu associatif. « C’est l’ADN de notre ville, avec 80 associations qui proposent un certain nombre de projets aux populations », souligne le premier magistrat. Mais il reste encore un peu de chemin à parcourir pour réduire les fractures économiques et sociales de la belle endormie de Saint-Ambroix, qui ne demande qu’à être réveillée.

Élodie Boschet

Le Groupement d’intérêt public Alès Cévennes est en charge de la gestion des opérations menées dans le cadre de la politique de la ville.

Elodie Boschet

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