Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 22.09.2018 - anthony-maurin - 2 min  - vu 670 fois

NÎMES Mas de Mingue et Jean d'Ormesson, même combat

Avec la pose de la première pierre du futur pôle éducatif Jean d'Ormesson, le Mas de Mingue se dotera d'un établissement qui fera des envieux.
Pose de la première pierre réussie (Photo Anthony Maurin).

Le chantier du pôle éducatif Jean d'Ormesson (Photo Anthony Maurin).

Le Mas de Mingue est un quartier qui agite les pensées. Longtemps oublié et mis de côté par les autorités, il revient peu à peu sur le devant de la scène sociétale nîmoise.

Et pour cause. Classé en zone prioritaire, admis dans le giron de l'Agence Nationale pour le Rénovation Urbaine, on met aujourd'hui le paquet en faveur du Mas de Mingue. " Il y a quelques jours, les 13 000 élèves nîmois faisaient leur rentrée scolaire. Après la pose de la première pierre du collège Jules Vallès, c'est au tour du chantier du pôle éducatif Jean d'Ormesson de débuter au Mas de Mingue. L'éducation est la priorité absolue de la Ville. On a démoli et reconstruit, agrandi ou restructuré de nombreuses écoles et cela représente chaque année 15 % du budget communal ", affirme le maire de la ville, Jean-Paul Fournier. Un projet supplémentaire pour lequel Nîmes débourse 6,9 millions d'euros.

Adossé à la colline, au milieu de la garrigue (Photo Anthony Maurin).

Un site de 8500 m² sur une parcelle à la frontière du Mas de Mingue et de la Citadelle, sur les hauteurs de la route de Courbessac. Dans la garrigue, le pôle éducatif Jean d'Ormesson sera exemplaire. " Ici c'est un bel exemple car le bâtiment sera bioclimatique et à énergie positive tout en remplaçant l'école Albert-Camus créée dans les années 1960. C'est un projet pilote en France, nous ouvrons l'école sur le quartier et l'enseignement ne sera pas le seul élément du pôle éducatif. Il y aura une médiathèque, le CCAS ou encore un city stade. Ce projet servira à la réussite des élèves ainsi qu'à leur épanouissement dans le quartier ", poursuit l'édile.

Tout cela ne se fait pas seul. Trouver les fonds est devenu compliqué, extrêmement compliqué. 15 salles de cours, huit ateliers scolaires, un fab lab, une salle polyvalente, un terrain multi-sports... " Merci à l'ANRU pour son soutien mais j'espère que vous porterez la même attention sur les autres dossiers nîmois. Jean d'Ormesson comme Socrate étaient convaincus que le savoir était la seule matière à croître quand on la partage ", conclut Jean-Paul Fournier.

Le chantier et la vue sur l'aérodrome de Courbessac (Photo Anthony Maurin).

Présents pour l'occasion, chose rare tant les demandes sont fortes et pressantes pour ce duo, messieurs Klein et Grivel, président et directeur de l'ANRU, étaient heureux d'être Nîmois le temps d'une journée marathon. Pour Olivier Klein, " c'est avec un très grand plaisir que je reviens à Nîmes. On pourrait croire que l'ANRU se concentre sur le logement mais non, tout commence par l'école. Le projet nîmois m'a convaincu depuis le début et m'a toujours paru exemplaire par l'association des habitants du quartier et de la mixité établie. Commencer l'ANRU II par cette nouvelle construction, c'est la bonne méthode car ce pôle éducatif sera très important ".

Anthony Maurin

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