Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 29.09.2018 - anthony-maurin - 2 min  - vu 5535 fois

NÎMES Pour que le centre vive, le stationnement va être libéré

La Maison Carrée, emblème touristique de la cité des Antonin (Photo Anthony Maurin).

(Photo Anthony Maurin).

Conseil municipal aux enjeux divers et variés. Stationnement en centre-ville et UNESCO en prime.

On le sait, les villes, leur centre en premier lieu, sont à l'agonie. Les habitudes de consommation changent, les Nîmois comme le reste des Français éprouvent une certaine désaffection pour les ruelles et le charme des endroits confinés par l'histoire des hommes. Pour tenter d'inverser la problématique, la Mairie tente de changer les choses.

Pour Claude de Girardi, en charge du stationnement à la ville de Nîmes, " Il y a eu des modifications au 1er janvier 2018 avec la dépénalisation du stationnement. Avec cela, la gratuité de 30 minutes une fois par jour et par véhicule était ajoutée et aujourd’hui, 25% des tickets pris sont gratuits. Après six mois, nous avons modifié pour répondre à des enjeux d’amélioration d’attractivité du centre-ville. Nous proposons la gratuité le samedi en voirie à partir de 12h, le déplafonnement du forfait qui passe à 8h au lieu de 3h30, la création d’un abonnement professionnel à 20 euros par mois et la gratuité pendant deux heures le samedi dans les parkings. Pour le stationnement de surface, la gratuité sera pour l'ensemble de l'après-midi du samedi. Cela résulte d’un travail mené en collaboration avec Sophie Roulle, à l’écoute des commerçants du centre-ville. Le stationnement peut aider ".

(Photo archives Anthony Maurin).

Thierry Jacob, du Rassemblement national, s'est inquiété de ce problème. " Nos élus font de la redynamisation du centre-ville notre priorité ". Et Catherine Bernié-Boissard de reprendre pour l'opposition de gauche, " Ces mesures auraient pu être prises il y a très longtemps. Cela pourra donner un provisoire ballon d'oxygène au centre-ville. Le contexte des villes a changé, il faut intégrer de nouveaux facteurs comme le réchauffement climatique et mettre en relation cette progression des températures avec l'aménagement de Nîmes. Il faudrait déminéraliser cette ville pour faire baisser les températures pour que touristes et Nîmois puissent rester en ville l'été. "

" Vous abîmez la ville à travers ses propos. Comment attirer des investisseurs à Nîmes en parlant comme ça ! Vous faites peur madame Bernié-Boissard. Les gens ne sont pas  fous, le maire est élu depuis 2001... Arrêtez d'utiliser ces mots ! ", ajoute le premier adjoint Franck Proust pour clore les débats sur la question.

Concernant l'UNESCO, les regrets de la candidature nîmoise et fort logiquement la suite des événements, c'est une nouvelle fois Catherine Bernié-Boissard qui s'est rappelée qu'une rencontre devait avoir lieu entre la Ville et les représentants de l'ICOMOS (spécialistes des dossiers UNESCO). " Vous savez la détermination de la Ville pour ce projet. Elle est intacte. Cette rencontre nous a permis d’échanger avec nos interlocuteurs et nous sommes dans l’attente de leur retour afin d'ajuster notre projet. Il ne faut pas nous précipiter afin de présenter un bon dossier qui ne sera pas contestable. Dès que nous en saurons plus, nous n'hésiterons pas à communiquer mais en attendant nous ne souhaitons pas le faire ", assure Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes.

Anthony Maurin

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