Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 09.10.2018 - veronique-palomar - 2 min  - vu 529 fois

AIMARGUES Conseil municipal : l'opposition se tait, les décisions passent

Un vote unanime de toutes les décisions mais…
Beaucoup d'absents pour cette séance de rentrée du conseil municipal (photo Véronique Camplan)

Un conseil municipal de rentrée qui voit bon nombre d'absents et des décisions toutes approuvées à l'unanimité, ce que constate un maire qui semble satisfait. Des apparences trompeuses et une opposition, qui si elle ne dit rien et ne s'est pas manifestée, ne consent pas pour autant.

Deux délibérations retoquées par l'État. La première concerne l'approbation d'une modification du Plan d'urbanisme simplifié (PUS). Bernard Jullien, adjoint à l'urbanisme, ne manque pas de pointer les coûts engendrés par la constitution d'un second dossier. En attendant, l'annulation est votée à l'unanimité. Et Bernard Jullien de conclure avec un amer "ça se fera !". La seconde annulation de délibération porte sur l'autorisation du dépôt de permis de construire de l'extension de la station d'épuration. La non-conformité peut être corrigée et selon Bernard Jullien, les services de l'État se disent prêts à soutenir un deuxième dépôt conforme aux normes en vigueur, les problèmes soulevés n'étant pas insolubles.

Changement de nom. Plus léger, à noter, le changement de nom de la rue du Verger en rue du colonel Arnaud -Beltrame. Cette rue menant à la gendarmerie, l'hommage n'en paraît que plus fort. Une décision approuvée sans la moindre discussion par l'ensemble des présents.

Des travaux pour améliorer l'essuyage des terres après les crues. Après deux ans d'études hydrauliques, les résultats conduisent la municipalité à engager des travaux via la société Oc'Via pour la remise en état de fossés et la mise en place d'une vanne martellière. Une solution alternative qui, si elle n'empêchera pas le fleuve capricieux de sortir de son lit, permettra à l'eau de s'écouler plus vite en cas de débordement.

Les pompiers mettent le feu au budget. Le 21 septembre dernier, un courrier en provenance du SDIS (Service départemental d'incendie et de secours) informait la mairie du nouveau mode de calcul de la contribution des commune à son fonctionnement. Le maire a fait remarquer que, selon le tableau transmis, la contribution pour Aimargues passerait de 126 810€  pour 2018 à 158 470 € l'année prochaine et à 172 730 € en 2020. Une augmentation à laquelle le maire trouve injuste de se plier, citant Nîmes qui voit dans le même temps  la sienne passer de de 10 M€ à 7 M€. "Les dotations de l'État baissent et on nous saigne à blanc!" , tonne Jean-Paul-Franc. Le maire propose donc de s'opposer à la méthodologie retenue et reprendre la concertation avec les maires afin de réaliser une étude qui tienne compte "des ressources et des charges réelles des communes". Ce à quoi, l'opposition lui rétorque que les pompiers jouent un rôle essentiel et sur un registre plus pragmatique que les nouveaux modes de calcul prennent en compte le "potentiel financier des habitants qui s'élève à 40% à Aimargues ". Une remarque qui ne semble pas atteindre la majorité ni n'avoir d'influence au vu du vote unanime des présents.

Le reste des délibérations, concernaient essentiellement des ventes et acquisitions par la commune, des régularisations administratives et des décisions modificatives d'écriture budgétaire.

Et ce n'est qu'en fin de conseil que le ton est monté entre Jean-Paul Franc et Caroline Breschit, conseillère d'opposition, une salve d'invective vite étouffée, dont la seule conclusion semble être qu'entre ces deux là la communication est difficile. Un désaccord qui n'aura pas influencé les décisions de ce conseil.

Véronique Palomar-Camplan

Véronique Palomar

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