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Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 22.10.2018 - anthony-maurin - 2 min  - vu 677 fois

TOROS Dans la journée de l'aficion, tout est bon

Le festival taurin de Toros y Caridad, la Journée de l'Aficion co-organisée avec la coordination des clubs taurins a connu le succès.
Solalito aux banderilles lors de la journée de l'aficion 2018 à Rodilhan (Photo Anthony Maurin).

Remplaçant de Javier Cortes blessé, El Adoureño, le dernier matador de toros français en date (Photo Anthony Maurin).

Dernier rassemblement taurin de la saison dans la région. Pour le célébrer dignement, un déjeuner offert, une tienta matinale animée, un repas convivial et un festival taurin à portée caritative.

" Au vu de l’importante catastrophe ayant violemment frappé notre région, nous avons décidé d’un commun accord avec la municipalité, de remettre les bénéfices de la journée taurine de l’aficion au profit des sinistrés audois ", prévenait l'organisation.

Tout cela avec en bruit de fond une manifestation dominicale pour la cause animale plus que contre la corrida. Mais revenons aux arènes. Pendant que la finale du Trophée des As se déroulait dans l'amphithéâtre romain de Nîmes, le joli petit lot de novillos de Gallon a su intéresser l'aficion. Des toros aux qualités diverses, sans vice mais parfois sans trop de transmission.

Face à eux, et après sept ans d'alternative,Thomas Dufau en fini avec une temporada plus que positive en coupant une oreille de poids à Las Ventas. Il coupera également à Rodilhan, dans un autre contexte mais avec panache et sobriété.

Victime d’une cornada hier à Chinchon, Javier Cortes a été remplacé par le nouveau matador de toros français " El Adoureño ", qui, comme son nom l'indique, débarquait tout droit de l'Adour. Pas de grandes envolées, une faena morcelée et une épée pas très bien placée.

Adrien Salenc finissait lui aussi une saison forte en émotions en ravissant les deux appendices du bon novillo de Gallon. Comme souvent en festival bien généreuses, les oreilles tombent pour la bonne cause. Pourquoi bouder son plaisir ? Et ceux qui n'aiment pas attendent le suivant...

Nîmois, aussi mais plus jeune dans le métier, Tibo Garcia connaît bien Rodilhan pour y avoir à de nombreuses reprises triomphé. Festival 2016 et Bolsin de Nîmes métropole en 2015, pas mal. En 2018 et avec plus de connaissances et de quiétude, Tibo se révèle, change, offre un panel de sentiments très intéressants à voir coucher sur le sable face aux cornes. Une oreille devant un novillo pas facile d'accès.

Il a raflé la victoire au Bolsin de Bouge et s’était montré costaud à Bouillargues, à Nîmes et à Bellegarde. Le jeune Solal Calmet dit Solalito s'en va rejoindre l'école taurine de Ruiz Miguel pour démarrer une nouvelle histoire. Les beaux gestes viendront naturellement avec ce toreo épuré et empli de sincérité. Une planta torera claire, un œil avisé et une gestuelle douce et délicate.

Serge Reder, maire de Rodilhan, a lui aussi permis le succès de cette journée spéciale pour le monde des toros. Un maire engagé selon les rêves de Solalito qui lui a dédié son adversaire en lui disant, " La tauromachie est un combat et vous êtes un guerrier ". Olé !

Anthony Maurin

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