Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 08.11.2018 - corentin-corger - 3 min  - vu 490 fois

LE 7H50 de David Tebib : "je suis certain que l'on fera une bonne deuxième partie de saison"

David Tebib, président de l'USAM.

Ce soir l'USAM retrouve le championnat pour la 8e journée de Lidl Starligue, en accueillant Toulouse. Le président nîmois, David Tebib, fait le point sur le recrutement, les ambitions et l'avenir de l'entraîneur, Franck Maurice. 

Objectif Gard : Après huit journées, l'USAM est quatrième avec une seule défaite en championnat, un nul et cinq victoires. Quelle est votre analyse à quasiment un tiers du championnat ?

David Tebib : Un début très prometteur, encourageant, surtout dans le contenu. Parce que les saisons dernières on avait fait un bon début de saison mais ce qui est extrêmement intéressant c'est qu'on gagne en réalisant de bonnes prestations. On était très surprenant pour nos adversaires sur le début de saison avec des ailiers extrêmement rapides, un jeu de montée de balle tout terrain qui prenait de court et après les équipes s'adaptaient. Or, cette saison nos ailiers marquent moins parce que l'on prend plus de shoots de loin. Nos pivots marquent plus parce qu'ils sont mieux servis car les défenseurs montent sur nos tireurs de loin. On a beaucoup plus de gammes dans notre jeu sans avoir perdu nos fondamentaux.

Cela est dû à un recrutement judicieux et des nouveaux venus qui se sont bien acclimatés...

Je dirai qu'il y a deux choses : la première c'est qu'effectivement on a plus d'armes et on est mieux équipé. Mais aussi grâce à l'expérience que l'on a acquis parce que la saison dernière on a appris des choses que ce soit  travers le parcours en Coupe de France et de certains matches en fin de saison qui ont été coûteux. On en a tiré des enseignements. Le staff a vraiment analysé ces aspects du jeu. C'est un travail d'expérience, des leçons que l'on a tiré du passé et à la fois des recrues, dont pour certaines, on a l'impression qu'elles ont toujours été là.

Il reste six matches avant une longue trêve hivernale, avec des affrontements face à Aix, Dunkerque, Nantes et Montpellier. Il faudra s'imposer pour rester sur l'objectif Europe...

On est toujours dans la course pour être dans ce Top 5. On peut regarder la sixième place mais pour être maître de son destin, c'est le top 5 que l'on doit viser. Ça passe par une victoire contre ces gros. mais aussi gagner les matches à la maison et aller faire quelques victoires à l'extérieur. On ne parle même plus de coups, il faut parler de performance qu'on doit réaliser à l'extérieur. Ça sera des mois de novembre et de décembre très difficile. On y verra plus clair le 19 décembre face à notre meilleur ennemi, Montpellier.

L'Usam sur ces dernières années, a eu du mal en deuxième partie de saison. Peut-on anticiper pour 2019 ?

Je vais être audacieux. Je suis certain que l'on fera une bonne deuxième partie de saison. Une fois de plus, on en a tiré des enseignements. Collectivement, tout le monde en a envie. Ce qui est sûr c'est que le jeu que l'on avait auparavant était un jeu qui coûtait. Là on a un jeu qui fonctionne beaucoup plus en mode économie et on peut enchaîner plus facilement les matches. Avec en plus des leçons sur un travail foncier peut-être plus important, une préparation plus lourde pour redémarrer comme si on débutait à zéro un nouveau championnat. Mais je suis extrêmement confiant quant à l'état d'esprit du staff et du groupe.

Concernant Franck Maurice, son contrat se termine à la fin de saison. Une prolongation est-elle envisagée cet hiver ?

On va discuter. Ce qui est bien c'est qu'avec Franck, on communique tous les jours et même plusieurs fois. Il sait exactement où on en est, la teneur de mes propos. Je garde cette relation privilégiée entre lui et moi. On va faire en sorte de se concentrer sur les mois de novembre et décembre. On aura tout le loisir de se poser à la trêve. Mais je pense qu'il a envie de s'inscrire dans ce projet, dans cette belle aventure humaine. Il prend plaisir à la vivre. Maintenant, la vérité est dans le travail. Je suis quelqu'un qui croit en la valeur du travail. Il faut beaucoup travailler, produire pour atteindre des objectifs. Ce n'est même pas la garantie d'y arriver mais si on ne le fait pas c'est la garantie d'un échec. On peut constater qu'il y a du travail fourni, de l'envie. Au-delà des résultats, c'est surtout le contenu quotidien que l'on ne voit pas. L'invisible... Et ça se passe très bien !

Propos recueillis par Corentin Corger

Corentin Corger

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