Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 09.11.2018 - coralie-mollaret - 3 min  - vu 310 fois

LE 7H50 de Yan Wehrling : « En mai, les électeurs ont un choix historique à faire »

Élu de la ville de Paris et conseiller régional d’Île-de-France, le jeune secrétaire général du MoDem est en déplacement ce vendredi à Nîmes.

Visite d'un centre de santé à Valdegour et conférence à la Maison de l'Europe : c'est le menu de la visite nîmoise du secrétaire général du MoDem.

Objectif Gard : Vous êtes à Nîmes aujourd’hui. Quelle est la raison de votre visite ?

Yan Wehrling : Je vais régulièrement dans les départements pour rencontrer nos équipes locales et d’autres acteurs de terrain. Je m’immerge dans les territoires de notre beau pays. Quand on est responsable politique national, rester dans la capitale n’est pas souhaitable. Alors cet après-midi, je vais visiter Val Santé à Valdegour et je donnerai une conférence à 18 heures à la Maison de l’Europe (48, Rue de la République, NDLR).

Nous sommes à sept mois des Européennes. Le MoDem a-t-il prévu de faire une liste d’union avec le parti présidentiel LREM (La République en marche) ?

Oui, les deux partis de gouvernement ont vocation à continuer à travailler main dans la main. Après nous verrons si on élargit l’union à d’autres partenaires comme le mouvement "AGIR, la droite constructive" qui vient d’intégrer le gouvernement, par la nomination de Franck Riester au ministère de la Culture. Nous devons rassembler le plus largement possible face à tous les démagogues anti-européens.

D'après vous, quels seront les enjeux du scrutin européen ?

C'est simple : est-ce que l’on veut une Europe qui fasse un bon en avant ou est-ce que nous voulons reculer ? En mai, les électeurs auront un choix historique à faire. L’Europe actuelle, on est tous d’accord, ne fonctionne pas très bien. Mais nous, nous plaidons pour une Europe plus forte, pour plus de mutualisation entre les pays. Au niveau international, nous sommes dans une lutte à couteaux tirés entre la Chine et les États-Unis qui ne rêvent que d’une seule chose : que l’Europe explose ! Cela fera un concurrent de moins pour eux, ce qui leur permettra d’étendre leur influence.

C'est le message que vous voulez faire passer ce soir lors de votre conférence à la Maison de l'Europe ?

Oui. Je vais marteler aux gens qu’ils ont un choix historique à faire : ou nous sauvons l’Europe et nous-mêmes ou nous sommes partis pour vivre des années noires.

Parlons politique locale. Vous n'avez qu'une centaine de militants gardois et votre président vient de démissionner. Votre mouvement bat-il de l’aile dans le Gard ?

D’abord, le président a démissionné pour des raisons strictement personnelles. Nous n’avons pas de problème de fonctionnement. Ensuite, nous sommes le MoDem, pas la République en marche. Nous n’avons pas bénéficié d’un engouement très fort en terme d’adhésion après la Présidentielle. On est plutôt dans une certaine stabilité. C’est d’ailleurs ce qui doit attirer les électeurs. Au MoDem, il n’y a pas de fédération plus importante qu’une autre même si nous avons un député, Philippe Berta. Alors oui peut-être que le Gard a une importance plus forte à nos yeux.

Justement, ça fait un an que Philippe Berta est élu. Comment voyez-vous ce premier mandat ?

En tant que membre de notre groupe, il est complètement investi dans sa tâche. Je n’ai pas d’exemple particulier à citer mais il est très impliqué dans l’enseignement supérieur. Un domaine qu'il connaît bien. À l’avenir, nos députés doivent continuer à apporter notre vision sur les propositions de loi. Nous devons continuer à apporter notre fibre sociale et environnementale pour que l’on soit au rendez-vous du succès dans quatre ans.

Avant la prochaine Présidentielle de 2022, il y a les Municipales en 2020. Quelle sera votre stratégie ?

Avant les Municipales, il y a les Européennes. Ne confondons pas les échéances. Pour autant, ce que nous faisons au niveau national nous pensons le décliner au niveau local : un large rassemblement, en dépassant les clivages et en faisant preuve de pragmatisme. Pour l’heure, nous sommes dans une phase d’analyse. Honnêtement, je viens aussi à Nîmes pour ça : rencontrer des personnalités locales.

Propos recueillis par Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

Coralie Mollaret

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