LE 7H50 de Christophe Miette : "Où sont les 30 policiers supplémentaires promis ?"
Objectif Gard : La police de sécurité du quotidien (PSQ), une promesse électorale du Président Macron a été annoncée à Nîmes, avec une mise en place en janvier 2019. Où en est -t-on ?
Christophe Miette : Justement, notre syndicat des cadres de la sécurité intérieure a rencontré, ce matin le préfet du Gard pour savoir comment, quand et avec quels effectifs nous allions fonctionner. Lorsque l'ancien ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, est venu à Nîmes le 24 mai dernier, il a annoncé 30 policiers dédiés à cette nouvelle mission dans les quartiers de Pissevin et de Valdegour de Nîmes. Ce jeudi matin, le préfet était comme nous, dans l'incertitude la plus totale et dans l'attente. Allons-nous avoir ces policiers ? Vont-ils arriver d'un seul coup ou au compte goutte ? À 45 jours de la mise en place officielle de la PSQ nous ne savons rien. Une question se pose : où sont les 30 policiers supplémentaires promis ?
Concrètement cette structure nouvelle que beaucoup considère comme une police de proximité qui doit se mettre en place le 1er janvier 2019, va-t-elle naître à Nîmes ?
En tout cas elle ne pourra pas naître si nous ne disposons pas de fonctionnaires supplémentaires de police. Le nouveau patron de la place Beauvau, Christophe Castaner, vient à Nîmes prochainement, qu'il prenne quelques minutes pour nous rencontrer et nous expliquer comment nous allons fonctionner.
En quoi consiste cette police de proximité ?
Sur le papier c'est une belle idée, celle de retisser du lien dans les quartiers et de faire travailler ensemble tous les services publics : la police nationale et municipale, les élus, la gendarmerie dans des quartiers. Cette nouvelle mission ne sera possible que si des partenariats très proches sont trouvés entre les institutions. Il ne faut pas oublier que cette PSQ donnera encore plus de travail aux fonctionnaires déjà présents sur Nîmes et qui sont en surcharge de travail... Car des policiers en plus sur le terrain entraînent obligatoirement plus de travail d'investigation.
Les problèmes d'effectif sont des soucis permanent dans la police. Comment envisagez-vous l'avenir ?
Il faut peut-être mutualiser des services pour être plus efficace. Avoir par exemple, un centre de commandement commun entre la police nationale, la gendarmerie et la police municipale, pour envoyer rapidement une patrouille en fonction de l’événement à gérer. Il est important d'être au plus près des préoccupations des gens. Notre syndicat est une force de proposition et notre avenir passe par la mutualisation des moyens. Il y a une surcharge du travail dans tous les services qui est liées à des procédures de plus en plus complexes, des plaintes qui augmentent, des logiciels qui ne sont plus adaptés.
Propos recueillis par B.DLC
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