Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 17.11.2018 - anthony-maurin - 3 min  - vu 514 fois

NÎMES Un Conseil avisé

La Maison Carrée et le Carré dArt Jean Bousquet (Photo Anthony Maurin).

Le Conseil municipal de Nîmes (Photo Anthony Maurin).

Après le Rapport d’Orientation Budgétaire, voté par les Républicains mais pour lequel les Centristes se sont abstenus quand l’opposition s’est opposée, place aux autres questions posées à l’ordre du jour du dernier Conseil municipal.

En début de Conseil, des salariés de la société Sud Services, entreprise en charge du nettoyage des écoles publiques de la ville de Nîmes qui connaît actuellement de grandes difficultés suite aux appels d’offres, étaient présents pour manifester leur crainte quant à leur avenir. « Donner-leur une réponse, il en va du service public et scolaire, de la sécurité et de la santé de nos enfants. Nous voulons connaître les initiatives que vous avez prises ou que vous comptez prendre » demandaient Catherine Bernié-Boissard et Alain Fabre-Pujol, élus de l’opposition.

Rapport prix et qualité de l’eau à Nîmes

Pour François Séguy, élu du Front de Gauche, « Nîmes est constamment parmi les villes où l’eau est la plus chère et la moins bonne… Parlons un peu des branchements en plomb. Nous connaissons enfin le nombre de tuyaux en plomb à changer grâce au collectif Eau bien commun et au Préfet du Gard. La SAUR ne respecte pas ses obligations, en 2016 elle devait tous les changer au 31 décembre de la même année. Au 31 décembre 2017 il est en restait 374 et l’on dit que c’est parce que la Mairie n’a pas accordé la possibilité de faire des travaux… » Et Richard Flandin, élu en charge de la voirie pour le compte de la ville de Nîmes, de répondre qu’« Il reste 70 robinets en centre-ville. Toutes les semaines, nous donnons entre 50 et 80 autorisations, c’est en train de se faire mais depuis quatre ans c’est comme ça. On râle parfois quand ils nous font des demandes sur les voiries neuves ! »

Commerce en centre-ville ?

Catherine Bernié-Boissard, élue de gauche, prend la parole au sujet de l’Office du Commerce et de l’Artisanat tout en optant pour l’union des désunis entre la Mairie et Nîmes Métropole. « Comptez-vous répondre, de manière commune avec l’agglo, aux propositions faites par les commerçants qui se sont réunis la semaine dernière à l’Atria pour parler des problèmes du commerce en centre-ville ? » En charge de la question de la redynamisation du cœur de la cité, Sophie Roulle annonce « Nous avons une réunion prévue en Mairie mercredi pour analyser et chiffrer mais nous avons investi 1,3 million dans le stationnement gratuit mais ça fait beaucoup d’argent. »

Idem pour la Coupole et le groupe Aviva, propriétaire des lieux désertés par les boutiques et encombrés par les interminables travaux. « Que comptez-vous faire, allez-vous négocier pour qu’on arrêt cette dégradation ? » lance Catherine Bernié-Boissard. « Parlons un peu de choses positives en centre-ville… On véhicule une image d’un centre qui se meurt et ce n’est pas bon. Pour Aviva, on trouve que ça n’avance pas suffisamment vite, les écrans fonctionnent mais la commercialisation n’avance pas. Nous sommes en contact mais ils n’ont pas de réponse à nous apporter. C’est privé, ils sont chez eux ! » Sans oublier les enjeux d’un tel centre commercial en centre-ville, le maire en rajoute une couche. « J’ai rencontré les responsables d’Aviva pour les sermonner un peu, quelques enseignes devraient s’y installer, on va un peu attendra le début de l’année prochaine » avoue le maire Jean-Paul Fournier.

Autres questions...

Les prix sont identiques à ceux de 2018 mais une remise de 20 à 30 % sera faite aux clubs taurins pour assister aux novilladas.

Le Conservatoire et son nombre d’inscriptions, sujets attendus avec impatience par Catherine Bernié-Boissard est enfin sur le tapis. Pour Daniel Jean Valade, adjoint à la culture, « Nous ne devons croire que ce que nous dit l’Administration qui travaille avec soins et vigilance. Commençons par la désintox, il ne faut pas confondre les demandes et les inscrits qui le sont en fonction des places et des entretiens. Pour la saison 2018-2019, on avait 1217 préinscrits mais ils sont 1050 dont 83% de Nîmois (876 et 174 extérieurs) en définitive. Le coût moyen pour un Nîmois est de 242 euros. Ce sont les vrais chiffres. En 2017-2018, il y avait 1620 préinscrits et 1110 inscrits définitivement dont 80% de Nîmois… Chaque année a son lot de personnes qui viennent et repartent. »

155001 euros seront perçus par la Ville pour la vente de l’ancienne base de loisirs de Collias, base située en zone inondable. C’est cher payé pour la chose ou peu onéreux si les modalités de construction venaient à évoluer…

Anthony Maurin

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