Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 26.11.2018 - anthony-maurin - 2 min  - vu 735 fois

NÎMES Le suicide des personnes âgées déprimées en débat à Carémeau

(Photo Anthony Maurin).

(Photo Anthony Maurin).

Le CHU de Nîmes et la Fondation APICIL présenteront cette semaine les résultats de la recherche " Comprendre le risque suicidaire de la personne âgée déprimée " pour rendre compte des mécanismes spécifiques de la vulnérabilité suicidaire.

Cause de 800 000 morts chaque année dans le monde, le suicide représente un important problème de santé publique. En France, plus de 10 000 personnes décèdent chaque année de suicide, et 10 à 20 fois plus tentent de se suicider (données Observatoire national du suicide 2016). Avec 16 suicides pour 100 000 habitants, la France se situe au-dessus de la moyenne européenne. Même si le terme est loin d'être humain, le " fardeau économique " des conduites suicidaires dans notre pays est estimé à cinq milliards d’euros par an.

" À ce jour, très peu d’études ont examiné le fonctionnement cérébral du sujet âgé à risque suicidaire, et peu de données existent concernant les fondements biologiques de la douleur psychologique en général. Ce projet novateur se propose donc d’améliorer notre compréhension du processus suicidaire en étudiant spécifiquement, à l’aide de la neuro-imagerie, les bases cérébrales de la vulnérabilité suicidaire. Notamment le fonctionnement cérébral associé à la douleur psychologique chez la personne âgée déprimée. Ces travaux pourraient ouvrir des pistes originales de traitement de la crise suicidaire et de prévention du suicide ", expose le professeur Fabrice Jollant.

De toutes les tranches d’âge, ce sont les personnes âgées qui présentent les taux de suicide les plus élevés, un fait peu connu. Améliorer la prévention du suicide nécessite d’améliorer la connaissance des mécanismes complexes conduisant une personne à cet acte terrible. Un des mécanismes suicidaires centraux est la douleur psychologique intense. Cette recherche a été cofinancée par la Fondation APICIL (20 840 euros), la fondation de l’Avenir et le CHU de Nîmes.

La Fondation APICIL, reconnue par les médecins pour son engagement dans le soutien de projets de recherche dans le domaine de la douleur, a été contactée par le professeur Fabrice Jollant pour contribuer au financement du projet de recherche très innovant " Bases cérébrales de la douleur psychologique et du risque suicidaire chez la personne âgée déprimée ".

Anthony Maurin

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