Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 29.11.2018 - anthony-maurin - 3 min  - vu 407 fois

NÎMES La crèche des garrigues trouve refuge dans la cathédrale

Pour la deuxième année, Christian Prades vient de créer la crèche de Noël de la cathédrale de Nîmes. Deux mois de travail pour deux mois d'exposition.
La crèche de la cathédrale a enchanté Laurent Voulzy qui était en concert à la Cathédrale il y a quelques jours (Photo Anthony Maurin).

Le père Luc Mellet présente Christian Prades, créateur de la crèche des garrigues de la cathédrale de Nîmes (Photo Anthony Maurin).

La crèche sera visible dès ce samedi 1er décembre mais sera inaugurée le 8 à l'occasion de la Fête des Lumières (nous y reviendrons plus tard).

Au cas ou vous ne l'auriez pas remarqué, Noël et ses festivités approchent à grands pas. Plus que jamais impliquée dans la fête de la Nativité et de ses environs liturgiques, la cathédrale de Nîmes, via le père Luc Mellet, offre à voir un spectacle agréable pour les yeux et qui peut même réchauffer le cœur de certains.

Depuis l'année dernière la cathédrale se pare de ses plus beaux atours afin d'accueillir la présence divine, les Nîmois plus ou moins pieux et les visiteurs ou simples badauds de passage. Le thème de cette crèche reste le même. On y retrouve les garrigues, nos garrigues. Mais attention, pas celles d'Aubagne ou d'Uzès bien que quelques clins d'yeux y fassent écho. Non, les curieux qui iront à la cathédrale pour voir la crèche retrouveront des paysages et des personnages qu'ils connaissent par cœur.

La crèche de la cathédrale (Photo Anthony Maurin).

" Je suis un acteur des garrigues de Nîmes. Je retape et protège ce patrimoine. Pour cette crèche, j'ai travaillé deux mois mais j'y pense depuis l'année dernière. Il y a beaucoup de détails et pas mal de choses évoluent par rapport à celle de l'an passé ", détaille Christian Prades, l'artiste en charge de la création qui a dû charrier jusqu'à la cathédrale plus de 300 kg de matériaux naturels des garrigues environnantes pour la réalisation de son oeuvre.

La crèche de la cathédrale (Photo Anthony Maurin).

Un village provençal fait son apparition, tout comme une référence à la vannerie et une nouvelle auberge, celle dite à la joie où la fraternité est de mise. Pour l'instant, l'étable est vide mais se remplira au fur et à mesure de la venue des protagonistes itinérants. " Après deux mois de travail, c'est bien que les gens puissent la voir pendant deux mois jusqu'à la mi-février ! Elle fait 23 m² et il y a même un personnage qui ressemble à Georges Brassens. Dans le village provençal, 17 santons vivent sous un toit fait avec de vraies tuiles en argile ", poursuit le créateur qui espère que son bijou sera vu par au moins autant de visiteurs que l'année dernière à savoir 12 000 simplement durant la semaine de Noël et entre 18h et 21h.

La crèche de la cathédrale avec la cathédrale imagée sur la gauche (Photo Anthony Maurin).

La crèche est, par définition, itinérante. Marie, Joseph et l'âne puis Marie, Joseph, l'âne et Jésus bougent. On peut aussi imaginer la venue des rois mages ou encore la fuite d'Égypte... " Il y a une convergence de tous les principaux santons vers l'étable jusqu'à la veille de Noël. Tout évolue durant l'avent, chaque semaine connaît son lot de changements ", note le père Luc Mellet qui assure des modifications les 2, 9, 16 et 23 décembre. Les santons mesurent entre 15 et 80 cm. " Il y a de nombreuses perspectives. La crèche fait un mètre de plus en hauteur et un de plus en largeur ", rappelle Christian Prades.

La crèche de la cathédrale (Photo Anthony Maurin).

Pour coïncider au mieux avec les animations de la Ville et notamment avec les proches projections d'images sur le mur du Musée du vieux Nîmes, la cathédrale organisera des sessions d'ouvertures nocturnes. Entre les 5 et 9 décembre prochains, l'édifice sera accessible gratuitement au public entre 18h et 21h en plus des horaires habituels (11h-18h) alors n'hésitez pas et franchissez les magnifiques portes de la cathédrale de Nîmes pour découvrir un monde tantôt spirituel tantôt culturel.

Détails de la crèche (Photo Anthony Maurin).

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Anthony Maurin

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