Conseil communautaire décisif ce soir à 18 heures. Le vote du budget 2019 permettra à l’aile Droite de dire si, oui ou non, elle continue de convoler avec le président centriste, Yvan Lachaud.

Le suspense touche à sa fin. Après une année de guerre en mairie, la Droite républicaine a l’opportunité de livrer rompre définitivement avec ses alliés centristes de 2014 à l'Agglo de Nîmes métropole, présidée par Yvan Lachaud.

Au sein d’une collectivité, le vote du budget cimente une majorité. Par leur position, les élus disent s’ils partagent les orientations de l’exécutif. Début novembre, les élus Républicains de Nîmes (regroupés au sein de l’UPNM) ont voté contre le rapport d’orientation budgétaire. À couteaux tirés, tous préparent les Municipales de 2020. 

Outre l'aspect électoral, la Droite souligne qu'elle est en désaccord avec une partie de la politique d'Yvan Lachaud. Parmi les points d'achoppement : la dette et certaines dépenses jugées non-opportunes comme l’extension du Colisée, la politique des fonds de concours ou encore, le développement de l’enseignement supérieur.

Quel avenir pour l'UPNM ?

Alors, que fera la Droite demain soir ? Au vu de ses récentes prises de position, un vote contre n’étonnerait personne. Toutefois, les élus nîmois seront-ils les seuls à rejoindre les bancs de l’opposition ? L’ensemble de leur groupe UPNM (Union pour Nîmes métropole), présidé par le maire de Saint-Gilles, Eddy Valadier, se mettra-t-il en marge de leur majorité ?

L'an dernier, après le divorce en mairie, le budget de Nîmes métropole avait été entériné par la Droite nîmoise. « Au départ, le maire de Nîmes voulait qu’on vote contre… Mais face au refus de plusieurs élus du groupe, ils ont reculé », nous avait expliqué l’un d’entre eux. 

Certains avaient même envisagé de scinder le groupe en deux... Avec d’un côté, les élus nîmois ou proches du maire de Nîmes et de l’autre, les élus des villages plutôt satisfaits de la politique d’Yvan Lachaud, notamment sur l’attribution des fonds de concours. 

Enfin, deuxième scénario possible : un vote pour qui serait toutefois très étonnant… À moins que les centristes aient donné des garanties à leur aile Droite. En politique et plus encore à Nîmes, nul n’est bout de ses surprises.

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com

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Temps de parole : les élus chronométrés. La mesure était dans les tuyaux depuis quelques semaines. Après avoir consulté les présidents de chaque groupe politique, l'exécutif a décidé de limiter les prises de parole des élus à 5 minutes. Une façon d'encadrer les interventions des édiles, qui vont ainsi devoir être concis. Auquel cas, une clochette rappellera que le temps de parole est dépassé. Premier essai, ce lundi soir, pour le vote du budget 2019.