Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 10.12.2018 - corentin-corger - 2 min  - vu 320 fois

NÎMES Institut d'Alzon : faire travailler la matière verte

2 700 élèves sensibilisés au développement durable avec la mise en place du tri sélectif.
Lys, veste noire et les membres du Club protecteur de l'environnement récupèrent tous les mardis les déchets de la cour (photo Corentin Corger)

Sandrine Dumas fait partie du personnel de Nîmes métropole qui a rendu visite à toutes les classes du collège et du lycée (photo Corentin Corger)

Au collège et lycée d'Alzon de Nîmes, cette semaine était placée sous le signe du développement durable. Les 2 700 élèves ont été sensibilisés au tri sélectif avec le déploiement de 250 poubelles bleues dans chaque classe. D'autres actions sont prévues pour décrocher deux labels en fin d'année scolaire. 

Le développement durable par définition, c'est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Il s'agit d'un des enjeux majeurs de notre siècle. Cette semaine ce thème était au programme pour les 2 700 élèves du collège et lycée de l'Institut d'Alzon de Nîmes. "On veut rendre plus concret ce qu'ils apprennent en classe", insiste Christelle Martinet-Goubert, professeur de SVT (Sciences et vie de la terre). Le développement durable est abordé dans plusieurs matières et cette enseignante est à l'initiative d'un nouveau projet.

Grâce au concours de Nîmes métropole, des agents ont passé 15 minutes dans chaque classe pour expliquer la mise en place du tri sélectif. "En moyenne par an chaque personne produit entre 400 et 600 kg de déchets", explique Sandrine Dumas, pour mettre en garde les élèves. Elle fait partie de l'équipe qui a fait le tour de toutes les classes. Les enfants semblent réceptifs à la nécessité de recycler et vont devoir jouer le jeu. 250 poubelles bleues, la couleur du tri sélectif instauré par la ville de Nîmes, vont être installées dans les classes.

L'objectif est d'y mettre tous les emballages (plastiques, métaux, cartons) qui représentent l'essentiel des déchets de ces ados. En moyenne, ils remplissent deux voire trois conteneurs de 500 litres par jour, pour cet établissement. La traditionnelle poubelle noire accueillera les autres détritus. Afin de mobiliser les élèves, tous les déchets de la semaine ont été entassés devant le foyer. Un éco-délégué a été élu dans chaque classe pour faire le lien entre ses camarades et le comité de pilotage composé de représentants du personnel de d'Alzon.

Deux labels dans le viseur

L'instauration du tri sélectif dans les classes n'est que le début car l'objectif est de s'inscrire dans une démarche globale. D'Alzon, en fin d'année scolaire, veut décrocher le label international Éco-École délivré par l'association Teragir et le label E3D mis en place par l'Éducation nationale. Pour obtenir ces certifications, de nombreuses actions sont en train ou vont voir le jour. Depuis septembre, le Club protecteur de l'environnement a été créé. Accompagnée de ses copines, Lys, scolarisée en 6e,  arpente la cour tous les mardis pour ramasser les déchets.

Des actions très simples sont organisées comme une bourse aux blouses : les Premières donnent leurs blouses aux nouveaux lycéens. Des projets annexes mêlant notamment la science et l'économie sont prévus pour élaborer et commercialiser un objet utile au développement durable. L'autre point majeur est de s'attaquer au tri des déchets à la restauration. Le Bureau des lycéens a commencé à collecter chaque jour le pain non consommé pour le transférer au CFA de Vestric afin de le donner aux chevaux. De petits gestes qui, multipliés à grande échelle, peuvent avoir de grandes conséquences.

Corentin Corger

Corentin Corger

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