Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 28.12.2018 - anthony-maurin - 3 min  - vu 528 fois

RÉTROSPECTIVE 2018 mai : les Crocos montent, l'Icomos descend Nîmes

(Photo Archives Jean-Claude Azria). - © JEAN CLAUDE AZRIA

Le Musée de la Romanité (Photo Anthony Maurin).

La fin de l’année, c’est l’occasion de prendre de bonnes résolutions pour les douze mois à venir. Au moins le premier… C’est aussi l’occasion de dresser le bilan de l’année écoulée. Objectif Gard ne déroge pas à cette tradition en proposant une rétrospective quotidienne des grands événements de l’année 2018. Et on poursuit l'ordre des choses avec le mois de mai !

Quand Nordahl Lelandais était Gardois. On sait depuis qu'il a reconnu des attouchements sur sa filleule gardoise mais en mai dernier, Nordahl Lelandais, l'assassin de la petite Maëlys et peut-être d'Arthur Noyer  intéressait justice Nîmoise qui a demandé au SRPJ de Montpellier et aux gendarmes de la Section de recherches de Nîmes, de vérifier si le meurtrier pouvait être lié aux disparitions de deux adolescents gardois. Lucas Tronche et Antoine Zoia se sont volatilisés en mars 2015 de Bagnols-sur-Cèze et mars 2016 de Clarensac. Une autre affaire interroge les limiers régionaux, c'est le décès de Coralie Moussu, une jeune mère de famille originaire de Vénéjan qui avait disparu en novembre 2009 avant que son corps ne soit retrouvé dans le Rhône un an plus tard. À lire ici.

Historique montée des Crocos dans l'élite nationale. Ils l'ont fait avec panache, amour du maillot et sincérité. Après des années passées au purgatoire, les Crocos du Nîmes Olympique vont enfin retrouver la Ligue 1 qu'ils n'ont pas revu depuis près de 25 ans... Un moment d'importance pour une ville qui se disait sportive mais qui végétait dans les bas-fonds du classement de Ligue 2. L'aventure se poursuit actuellement, une aventure aussi belle qu'humaine puisque le Nîmes Olympique est le plus petit budget de L1 mais donne du fil à retordre aux plus gros poissons. À revoir ici.

Fête du travail oblige, Sylvette Fayet, élue Front de Gauche à Nîmes ainsi qu'à l'agglo balayait l'actualité du mois en cours et revenait sur la gare de Manduel. " Ils veulent construire une gare à Manduel au milieu de rien " disait-elle. " Ce n'est pas sérieux ! À part le projet autour de l'agriculture sur des terres déjà agricoles, c'est le néant. Concernant les projets sportifs structurant celui du dojo a été retiré. Idem pour l'Aréna.  Savez-vous que les études pour Magna Porta ont déjà coûté 8,4 millions d'euros ? Le tout sans avoir été soumis au vote. Ce n'est pas normal. Moi, ce que je demande à Nîmes métropole depuis de nombreux mois, pour l'ensemble du projet, c'est de connaître la trajectoire des investissements. Qui finance ? À quelle hauteur ? Il faudra mesurer rapidement les conséquences de tout cela sur l'endettement de l'Agglo... " À retrouver ici.

L'Unesco s'éloigne... L'ICOMOS (Conseil international des monuments et des sites) est le principal organisme que suit l'Unesco dans ses classements au patrimoine mondial. Nîmes a loupé le coche cette année mais s'y représentera en 2021 en changeant le dossier. Pour l'heure et en mai dernier, la structure relevait huit failles dans la candidature nîmoise. À lire ici.

Les pompiers de Génolhac dans la tourmente... Après quinze jours de protestation, les sapeurs-pompiers de Génolhac assurent un service minimum afin d’alerter leur direction sur leurs conditions de travail et en particulier sur la question des gardes de nuit. Malgré quelques améliorations,  les pompiers réclament une expérimentation des gardes de nuit dans leur caserne. À relire ici.

Beaucaire en deuil. ‪Le car qui transportait une équipe et les familles des jeunes joueurs de rugby a eu un grave accident sur l’autoroute A7 dans la Drôme.‬ Aux alentours de 4h30, ‪on dénombrait 3 victimes, 8 personnes en urgence absolue et 5 personnes en urgence relative.‬ À retrouver ici.

Pleins feux sur le Musée. Le 31 mai, la première illumination du Musée de la Romanité qui sera inauguré quelques jours après. Le Musée de la Romanité est un équipement culturel voulu par la Ville pour valoriser le patrimoine historique de Nîmes. Bébé urbain du maire Jean-Paul Fournier, qui fait écho à l'amphithéâtre qui lui fait face. C'est Elizabeth de Portzamparc, l'architecte, qui est venue vérifier les installations en personne. Il faut dire que le bébé a coûté près de 60 millions d'euros (35 millions supportés par Nîmes). À lire ici.

Anthony Maurin

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