Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 07.01.2019 - anthony-maurin - 2 min  - vu 551 fois

LUNDI SANTÉ Un robot assisté pose une prothèse de la hanche

C'est une première à Nîmes et elle a eu lieu il y a moins d'un mois au centre hospitalier universitaire.
Mako, le robot assisté vient de poser une prothèse de hanche (Photo DR).

Avec ce nouveau dispositif médical, qui sera utilisé pour les prothèses de hanche, de genoux totales et partielles, le CHUN souhaite jouer son rôle de recours et d’attractivité des futurs médecins.

" Cette acquisition, preuve du haut niveau d’expertise dans la prise en charge proposée par l’établissement à ses patients, a été rendue possible grâce à l’excellente et intelligente collaboration entre le service de chirurgie orthopédique, la pharmacie et la direction des Achats du CHUN ", assure Nicolas Best, le nouveau directeur général du CHUN.

Le 4 décembre dernier, le service de chirurgie orthopédique du CHU de Nîmes a procédé à la pose d’une prothèse totale de hanche, assistée par robot, opération qui constitue une première en France pour cette indication.

Afin de limiter les malpositions d’implants qui constituent l’une des principales causes d’échec de cette chirurgie avec notamment un risque secondaire de luxations, d’usures, de descellements ou de conflits avec les muscles entourant la prothèse, l’assistance robotisée permet au chirurgien une implantation plus précise et reproductible des différents composants prothétiques via l’intégration dans le robot des données anatomiques du patient.

Un prothèse mieux ajustée

" Le robot Mako, grâce aux données d’imagerie par scanner préopératoire (rendant la planification de la chirurgie ajustable en pré et postopératoire, NDLR) et la fusion de points anatomiques précis pendant l’intervention, permet au spécialiste de pouvoir implanter la prothèse avec un degré de précision jamais atteint jusqu’alors ", indique le professeur Pascal Kouyoumdjian, chef du service de chirurgie orthopédique du CHU de Nîmes.

Cette assistance robotisée permet de mieux positionner la prothèse grâce à un scanner réalisé 15 jours avant l’intervention et dont les résultats sont intégrés dans l’appareil. Le jour de l’intervention, la chirurgie est réalisée par le spécialiste avec l’aide du robot et la participation d’un ingénieur qui modélise en direct les données anatomiques du patient.

Utilisé depuis 2010 en pratique clinique aux États-Unis et dans plusieurs pays d’Europe (dont l’Italie, le Royaume-Uni et l’Allemagne), " ce robot permet de planifier et de robotiser le geste chirurgical mais le robot ne se substitue pas au chirurgien ", précise l’équipe médicale, ajoutant que cet outil " permet d’anticiper des problématiques de manière personnalisée. "

Anthony Maurin

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