Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 10.01.2019 - tony-duret - 2 min  - vu 682 fois

ALÈS Le sénateur communiste Fabien Gay « sur le terrain pour écouter la colère sociale »

Les communistes gardois réunis autour du sénateur Fabien Gay, en costume, les mains croisées (Photo Tony Duret / Objectif Gard)

Membre du Parti Communiste et sénateur de la Seine-Saint-Denis, Fabien Gay était à Alès hier soir pour une rencontre-débat.

Le journal l’Humanité l’a surnommé « le sénateur du peuple ». Fabien Gay brise effectivement plusieurs clichés, ne serait-ce que celui d’être à la fois sénateur et jeune. Ce bordelais de 34 ans rompt aussi avec une autre habitude : celle de passer son temps au somptueux Palais du Luxembourg, siège du Sénat, pour aller découvrir du pays, cette "France des territoires" comme certains la désignent.

Cette France, elle a des choses à dire, des colères à exprimer, et le sénateur communiste l’a bien compris. Il l’a peut-être même compris avant tout le monde. Début novembre, une dizaine de jours avant que ne débute le mouvement des Gilets jaunes, Fabien Gay postait une vidéo sur sa page Facebook : un coup de gueule sur la hausse des prix du carburant. La publication fait mouche et est visionnée plus de 4 millions de fois ! Un mois plus tard, une autre vidéo sur l’argent du CICE dépasse le million de vues. Le sénateur vise juste et ne semble pas particulièrement étonné : « Je suis très à l’aise avec cette colère parce qu’il y a beaucoup de propositions que nous portons ».

Il est pourtant conscient que ce mouvement rejette massivement les syndicats, médias et partis politiques : « On a besoin de nouer un dialogue et d’ouvrir un nouveau contrat social qui passerait par une meilleure répartition des richesses, qu’on se penche aussi sur la question écologique et enfin sur la question démocratique ». Cette envie de dialogue, le sénateur l’a mise en pratique hier dans le Gard : « il faut être sur le terrain pour écouter la colère sociale ». C’est ce qu’il a fait, mercredi matin, avec Vincent Bouget à Nîmes, puis l’après-midi auprès de Jean-Michel Suau, Ghislaine Soulet et des cheminots alésiens. En soirée, à l’espace Cazot d’Alès, une rencontre-débat réunissant un peu plus de 150 personnes a conclu cette journée marathon.

Tony Duret

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