Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 10.01.2019 - norman-jardin - 2 min  - vu 593 fois

SAINT-GILLES Les salariés de Deulep mobilisés pour sauver leur emploi

Une trentaine de salariés de l’usine Deulep de Saint-Gilles s’est réunie ce jeudi matin devant l’usine.
MISE EN AVANT LE 10-1-2019

De nombreux emplois sont menacés (photo Norman Jardin / Objectif Gard)

Menacés par la fermeture éventuelle de l'usine Deleup, les manifestant ne veulent pas se résigner à perdre leur emploi.

Regroupés devant le grand portail, les salariés se sont réchauffés autour d’un feu et de quelques cafés chauds. Mais cela ne suffisait pas à dissiper les inquiétudes de ceux dont le licenciement est programmé pour la fin du mois de mars. Ils ont profité du C.E (Comité d’entreprise) pour montrer leur mobilisation à la direction.

Cristal Union était la cible des critiques (photo Norman Jardin / Objectif Gard)

La fermeture du l’usine Deulep marquerait la fin d’une histoire vieille de plus de 118 ans entre l’entreprise et la ville de Saint-Gilles. Au-delà du passé, c’est surtout l’avenir des salariés qui inquiète Christophe Borie, membre du C.E : « Ce sont 33 emplois qui risquent d’être perdus mais ils en induisent une centaine d'autres sur le bassin ». Et les propositions faites par la direction sont loin de satisfaire le distillateur : « On nous propose des reclassements à plus de 700 kilomètres d’ici ». La société Deulep produit de l’alcool surfin d’origine vinique ou agricole, de l’alcool surfin déshydraté et de l’alcool brut déshydraté d’origine agricole. Christophe Borie indique que « on fait de l’alcool bio-carburant qui est revendu aux groupes pétroliers pour faire du carburant E10 ».

Les manifestants ont lancé un appel aux repreneurs (photo Norman Jardin / Objectif Gard)

Deupel appartient à Cristal Union, le groupe coopératif sucrier européen. Pour Fabien Van Schooten, le responsable de la maintenance, il reste encore un espoir de sauver les emplois : « Il y aura une table ronde avec le pôle emploi, la DREAL (direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement), l’inspection du travail, le maire, la direction, les élus et la CGT, la direccte (Direction régionale des entreprises de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi d’Occitanie). Ce sera notre dernière chance de trouver une solution pour le site. » Sollicitée, la direction n’a pas souhaité répondre à nos questions.

Norman Jardin

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