SAINT-PRIVAT-DES-VIEUX Philippe Ribot n’a pas le blues
Hier soir, c’était au tour de Philippe Ribot, maire de Saint-Privat-des-Vieux, de convier la population pour les vœux de début d’année.
Comme le maire de Saint-Christol-les-Alès deux jours plus tôt, Philippe Ribot commence son discours par l’événement social de 2018, le mouvement des Gilets jaunes qui « sur le fond a toute ma sympathie même si je n’en partage pas la forme ». Avant de préciser à son public, venu très nombreux, qu’un cahier de doléances est à sa disposition en mairie, l’élu UDI dit comprendre le « refus du trop d’impôt » et regretter « la faiblesse de niveau des revenus » ainsi que « le manque de considération et d’écoute des dirigeants ».
Philippe Ribot troque alors le gilet jaune pour une cape de conteur. Non pas pour raconter des histoires à ses administrés, mais une légende, celle du colibri, empruntée à l’écologiste Pierre Rabhi. Ce colibri qui, au milieu d’une forêt en feu, s’active pour verser quelques gouttes sur les flammes et à qui l’on fait remarquer que ce n’est pas avec ces gouttes dérisoires qu’il pourra éteindre un tel incendie. Et le colibri de répondre : « Je le sais, mais je fais ma part ». À Saint-Privat, Philippe Ribot estime faire aussi sa part en matière environnementale. La commune a obtenu, l’an passé, le label "Ville étoilée" qui récompense les villes et villages qui pratiquent l’extinction de l’éclairage public la nuit.
Ribot candidat à sa succession ?
L’année 2018 a également vu l’extension de l’école, le lancement d’une mutuelle communale, la réfection totale du Chemin du Viget. Honnête, le maire a concédé « quelques difficultés » notamment en ce qui concerne l’accessibilité des cimetières et du jardin public, chantier qui a pris un an de retard. On apprend aussi que le projet de réhabilitation de la mairie a été reporté. Le choix semble se porter vers un bâtiment neuf. Enfin, l’objectif des 89 logements sociaux pour la période 2017-2019 est loin d’être atteint puisque « à ce jour aucun projet n’est programmé ».
Pour l’année à venir, Philippe Ribot évoque plusieurs chantiers : le lancement d’un projet de réhabilitation au cœur du village pour accueillir la cantine du groupe scolaire ainsi que la bibliothèque ; l’aménagement de l’entrée sud du village ; la sécurisation du carrefour devant la SNR Cévennes avec la réalisation d’un carrefour giratoire et, surtout, à en juger par l’émoi provoqué dans l’assemblée, la très attendue arrivée de la fibre : « D’ici la fin de l’année, la moitié de la commune sera connectée. Pour l’autre, ce sera en 2020 », explique-t-il avant de conclure par un sous-entendu sur cette même année 2020, qui sera synonyme d’élection municipale : « Beaucoup de maires ont le blues, mais personnellement ça va très bien ». Chacun interprétera.
Tony Duret
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