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Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 21.01.2019 - veronique-palomar - 2 min  - vu 499 fois

CAMARGUE L'Union européenne soutient les riziculteurs

Mesures de sauvegardes sur le riz en provenance du Myanmar et du Cambodge.
Bertrand Mazel

Bertrand Mazel, président de l’Union des Producteurs Riziculteurs Européens

L'Union européenne instaure des mesures de sauvegarde concernant le riz originaire du Cambodge et du Myanmar. L’Union des riziculteurs européens via Bertrand Mazel son président est satisfaite d'en annoncer l’application. 

Le Cambodge et le Myanmar bénéficiaient, jusqu’à présent, d’une exonération de taxes « tout sauf les armes », de l'Union européenne, qui accorde unilatéralement aux pays les moins avancés un accès en franchise de droits et sans contingents (sauf en ce qui concerne les armes et les munitions). Il s'agit là d'un pilier du système de préférences tarifaires généralisées (SPG) de l'Union en faveur des pays en développement. La demande pour une clause de sauvegarde avait été déposée en février 2018 à l’initiative du Gouvernement Italien avec le soutien de l’ensemble des états membres producteurs de riz (Espagne, France, Portugal, Grèce, Hongrie, Roumanie et Bulgarie).

Au cours d'une l'enquête, ouverte en mars 2018, la Commission a constaté que les importations cumulées de riz Indica en provenance des deux pays ont augmenté de 89 % au cours des cinq campagnes rizicoles précédentes. L'enquête a montré en outre que les prix étaient bien inférieurs à ceux pratiqués sur le marché de l'Union et avaient en fait diminué sur la période précitée. Cet afflux d'importations à bas prix a entraîné de graves difficultés pour les producteurs de riz de l'Union européenne, au point que leur part de marché dans l'Union s'est considérablement réduite, passant de 61 % à 29 %.

Une victoire pour les riziculteurs

Il existe 120 000 sortes de riz à l'état naturel dans le monde

La commission Européenne a donc décidé d’introduire, pour ces deux pays, des droits d’importation et ce pour une durée de 3 ans, sur la base d’une taxe de 175 €/Tonne, dès cette année, 150 €/T la deuxième année et 125 €/T la troisième année. Les mesures produiront leurs effets pendant trois ans. La décision a été publiée au Journal officiel de l'Union européenne le 17 janvier et est entrée  en vigueur le lendemain.

C’est donc une victoire pour l’ensemble des riziculteurs producteurs Européens qui déclarent poursuivre leur travail auprès de la commission pour porter les ambitions de la riziculture européenne.

Véronique Palomar

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