Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 07.02.2019 - corentin-corger - 3 min  - vu 294 fois

LE 7H50 de Roland Fangille : "Quand on se retrouve le premier soir, on commence à respirer"

Le créateur de l'Étoile de Bessèges s'exprime avant le départ de la 49e édition de l'épreuve cycliste.
Roland Fangille, créateur de l'Étoile de Bessèges. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Première course cycliste de la saison de l'UCI Europe Tour, l'Étoile de Bessèges fête sa 49e édition qui débute aujourd'hui avec une première étape de 162 kilomètres entre Bellegarde et Beaucaire. Un moment toujours particulier pour Roland Fangille, créateur de l'épreuve en 1971 et qui va fêter ses 80 ans dans deux mois.  

Objectif Gard : Comment s'annonce cette 49e édition marqué des problèmes financiers qui ont mis en péril son organisation ? 

Roland Fangille : La météo nous paraît favorable donc c'est déjà une bonne chose. Ensuite, parmi la liste des engagés, on retrouve quelques belles équipes. Ce qui fait que ça nous donne le moral et nous permet de penser que ça peut marcher comme il faut. On a eu peur que la course n'ait pas lieu parce qu'il a quand même fallu travailler pendant quelques mois pour arriver à monter les quatre jours de course. C'était vraiment très difficile d'arriver à trouver un budget. On n'envisageait pas d'avoir une étape de moins mais ça nous a permis de nous retrouver et de faire en sorte de pouvoir repartir du bon pied pour l'année prochaine. On espère surtout finir celle-là à peu près comme il faut et repartir l'année prochaine pour fêter un demi-siècle de compétition.

Comment vous vous sentez quelques heures avant le départ de cette 49e édition ? 

On attend surtout que ça parte ! Là pour l'instant c'est encore à peu près calme mais quand ça va partir on sera soulagé pour de bon. C'est obligé, il y a toujours un peu de stress sur la petite chose qui risque de manquer quelque part et la façon dont on va accueillir les équipes. On a un président du jury qui cette année est Italien et qui va pas nous faire de cadeaux. On est jugé et contrôlé. Une fois qu'on se retrouve le premier soir à Beaucaire, on commence à respirer et tout le monde est content.

Que diriez-vous pour donner envie aux Gardois d'aller applaudir les cyclistes ?

Je dirais tout simplement que c'est une belle manifestation qui se fait uniquement dans le Département du Gard depuis maintenant une dizaine d'années. C'est quelque chose qui plaît. C'est un spectacle agréable et gratuit. Tout le monde peut voir passer les coureurs devant sa porte en fonction des itinéraires et des parcours.

Pour les coureurs, c'est une répétition avant le Tour de France en juillet qui passera trois jours dans le Gard ? 

Oui car les équipes françaises qui sont candidates à faire le Tour de France mais qui ne sont pas encore sélectionnées vont tout faire pour être les premières en tête du classement général. Ça ne peut tenir qu'à ça aussi. La sélection d'une équipe française peut se jouer à l'Étoile de Bessèges parce que l'équipe aura fait l'effort pour gagner la course.

Du coup ça rajoute un peu de piment à cette édition... 

Il y a aussi le fait que l'on a déjà trois étapes de retransmises en direct sur la chaîne l'Équipe. Cela s'ajoute au spectacle avec 22 équipes et des coureurs internationaux. La première comme d'habitude n'est pas diffusée car pour trouver le financement ce n'est pas évident. Tout se discute et se monnaie. Pour l'instant avec tout ce qu'on fait on est sur un budget de 700 000 euros. On a un budget conséquent grâce à nos principaux partenaires, Nîmes métropole, le Département, Alès Agglomération, la Région, et on ne peut pas leur demander plus.

Rassurez-nous, on se retrouve l'année prochaine pour la 50e édition ? 

Ce n'est pas vrai aujourd'hui. Les premiers rendez-vous avec les partenaires pour l'année prochaine sont fixés le 15 février. Quand on aura payé ce qu'on doit et si nos comptes sont bons, on annoncera quelque chose.

Propos recueillis par Corentin Corger

Corentin Corger

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