Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 13.02.2019 - elodie-boschet - 2 min  - vu 1161 fois

ALÈS Convergence des luttes devant Porte Sud

Gilets jaunes et syndicalistes unis contre Porte Sud. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Gilets jaunes et CGT ont organisé un rassemblement, ce mercredi matin, devant le chantier à l’arrêt de la zone commerciale Porte Sud, située dans la continuité du quai du Mas d’Hours.

Parallèlement aux associations « Saint-Hilaire durable » et « Sauvegarde de l’identité de la Prairie », qui se battent pour faire stopper ce projet, Gilets jaunes et CGT se mobilisent à leur manière contre cette future zone commerciale, bien connue sous le nom de Porte Sud, voulue par le promoteur Claude Dhombre. Si depuis fin janvier les travaux sont suspendus suite à un arrêté préfectoral, la structure du futur centre commercial s’élève déjà sur ce vaste terrain en bordure du Gardon.

« Où est le droit dans ce pays ? », interroge Alain Martin pour la CGT, indiquant que « ce projet est illégal » du fait de sa localisation en zone inondable. « Il y a une réelle mise en danger des biens et des personnes en cas de crue du Gardon. Nous sommes étonnés que les élus ne s’opposent pas davantage à cette construction », lance le syndicaliste. L’autre préoccupation porte sur les conséquences d’une telle zone pour le commerce de centre-ville. « Le maire, Max Roustan, organise des États généraux du cœur de ville pour revitaliser le centre et signe des permis de construire en périphérie ! », s’indigne Alain Martin. « Il ferait mieux de renforcer le tissu économique existant plutôt que d’enrichir un promoteur. »

Constat partagé par les Gilets jaunes qui se défendent d’avoir pénalisé l’activité économique du bassin par leur mouvement : « La situation désastreuse des Cévennes n’est pas du simple fait des Gilets jaunes, assure Henri Gouny. Le tissu économique était déjà bien gangrené. Ce n’est pas nous qui avons vidé la rue d’Avéjan de ses commerces. En quelques années, une centaine d’emplois a été supprimée en centre-ville et le taux de boutiques vides a bondi ! » Et de conclure : « Il faut mettre un coup de frein à ce projet qui participe également au phénomène d’artificialisation des terres agricoles. »  

Elodie Boschet

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