Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 22.02.2019 - norman-jardin - 3 min  - vu 795 fois

NÎMES OLYMPIQUE Antonin Bobichon : « On ne va pas se mettre à 11 derrière »

Peu utilisé en Ligue 2 et en fin de contrat l’été dernier, le milieu de terrain nîmois jouit d’une petite notoriété avec ces quatre magnifiques buts marqués depuis le début de la saison. Demain à Paris, certains l’observeront dans l’attente d’un nouveau chef-d’œuvre.
mise en avant le 21-2-2016

Au match aller, Bobichon avait marqué le premier but nîmois (photo Anthony Maurin / Objectif Gard)

Objectif Gard : Quels souvenirs gardez-vous du match aller, où vous aviez bousculé les Parisiens ?

Antonin Bobichon : Je pense qu’ils étaient un peu étonnés de l’ambiance et du terrain. Mais c’est des joueurs incroyables. Il y avait des champions du monde, Neymar, Cavani. C’était un match fabuleux à jouer.

Que pouvez-vous espérer demain au Parc des Princes ?

Ça va être dur, mais nous y allons pour jouer notre jeu. Il va falloir être très concentré et très appliqué pendant tout le match, parce que ça peut faire mal sinon.

Craignez-vous de prendre une correction ?

On l’a vu contre Guingamp (9-0, NDLR), si on les laisse faire, ils ne vont pas se gêner pour nous en mettre 9 ou 10. Ils ne sont jamais rassasiés. Il va falloir faire très attention.

Bobichon a marqué un superbe but contre Dijon (Photo Anthony Maurin).

Devez-vous jouer à Paris comme vous jouez sur les autres terrains ?

En tout cas, il faut l’aborder dans le même état d’esprit. Ils auront la possession du ballon. On va beaucoup subir. Mais nous jouerons à fond tous les ballons que nous aurons.

"Un point, ça serait pas trop mal"

Avec votre classement, allez-vous à Paris sans pression ?

Ça va être un beau match face à une grande équipe et dans un beau stade. Mais il ne faut pas non plus rêver, les regarder jouer ou regarder le stade. Ça va être très difficile. On a 36 points, on a de la marge et on ne mise pas sur les trois points à Paris mais si on pouvait en prendre un, ça serait pas trop mal.

Le Nîmes Olympique est-il meilleur qu’en début de saison ?

Je le pense parce que sur le match de Dijon, on a subi pendant une grosse partie de la seconde période. Mais on a pas lâché, ni craqué. Au final on sort avec une victoire 2-0, assez propre. Peut-être qu’en début de saison, on aurait craqué dans un temps faible. J’ai le souvenir du match à Angers, où même si on gagne, on prend trois buts en peu de temps, à Bordeaux deux en peu de temps aussi.

"Le but contre Dijon, est mon préféré"

Vous ne savez marquer que des beaux buts ?

Cela ne me gênerais pas d’en marquer de moins beaux, je serai aussi content. Un but c’est un but, peu importe la façon dont on le marque.

 Ces quatre buts ont-ils changé quelque chose ?

Ça a amené de la confiance. Contre Dijon, je n’ai pas hésité. Après mon contrôle, je pousse le ballon et je vois que j’ai la place. Je n’ai pas hésité. En ce moment ça me réussit. 

 Avez-vous revu le but que vous avez marqué contre Dijon ?

« Oui, à la télévision et il est pas mal. Sur les quatre que j’ai marqué cette saison, c’est mon préféré. Parce que c’est celui avec le plus de touches. Je contrôle, je me décale et j’envoie une belle frappe qui part assez vite. 

Bobichon célébrant un but, une image devenue courante (Photo Anthony Maurin / Objectif Gard)

Comment vivez-vous votre première saison en ligue 1 après avoir peu joué l’année dernière ?

Il y a un grand changement en termes de temps de jeu, j’en suis très heureux. J’ai joué deux matches la saison dernière et les choses se sont bien enchaînés. 

Comment avez-vous vécu le faible temps de jeu la saison dernière ?

Ça fait un peu mal, parce qu’on a tous envie de jouer. C’était frustrant, mais j’étais lucide, je savais que je ne pouvais pas réclamer plus de temps de jeu au vu des performances de l’équipe.

Pensiez-vous être conservé au Nîmes Olympique à la fin de la saison dernière ?

J’avais des discussions avec le coach. Il me disait qu’il voulait me conserver. Après ça ne dépendait pas que de lui. J’avais un peu peur de ne pas continuer ici. J’ai imaginé aller voir ailleurs mais j’ai eu la proposition de prolongation et ça s’est bien terminé. Je ne pouvais pas passer à côté de cette saison en ligue 1 avec Nîmes. J’ai fait le bon choix.

Avez-vous conscience de votre nouvelle notoriété générée par vos beaux buts ?

Je le ressens un petit peu. On m’en parle beaucoup et on me reconnaît un peu plus dans la rue. Mais je suis détaché de ça. Je sais faire la part des choses. C’est la ligue 1 qui génère ça. 

Propos recueillis par Norman Jardin

Norman Jardin

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