Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 02.03.2019 - thierry-allard - 2 min  - vu 800 fois

VÉNÉJAN Des bénévoles nettoient une décharge sauvage

Ce samedi matin, sur l'île Saint-Georges, à Vénéjan (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Des poubelles, un tas de pneus, des dizaines de bouteilles en verre, de l’électroménager, des pièces de voiture, des aérosols et même… un portique de balançoire.

Voilà un inventaire, partiel, de ce qu’une dizaine de bénévoles regroupés autour des associations Agissons pour le climat alternatives citoyennes Gard rhodanien et K Net Partage a ramassé ce samedi matin, sur l’île Saint-Georges, à Vénéjan, pour la troisième fois successive.

Tout est parti des réseaux sociaux : « il y a environ un mois, un père de famille qui promenait avec son fils est tombé là dessus et a posté une photo », explique le président d’Agissons pour le climat alternatives citoyennes Gard rhodanien Jean-Baptiste Fercoq. De là, le militant associatif contacte la mairie et se fait ouvrir le portail installé à l’entrée du chemin de l’île pour justement éviter les dépôts sauvages, et vient avec une poignée de bénévoles commencer le nettoyage. La mairie de Vénéjan, représentée ce samedi martin par l’élu Thierry Loison, a mis à disposition un camion-benne pour débarrasser ce coin isolé, situé en bordure du Rhône à côté de la voie ferrée et sous les lignes à haute-tension, des monticules de déchets ramassés et triés par les bénévoles et les amener à la déchetterie de Saint-Nazaire.

Ce samedi matin, sur l'île Saint-Georges, à Vénéjan (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Des déchets anciens, qui dateraient d’avant 2012 et la mise en place du portail censé réserver l’accès à l’île aux seuls agriculteurs, alors qu’un campement s’était installé à proximité. Une véritable décharge sauvage gisait depuis, avec environ 10 mètres cube de déchets. Une masse dont les bénévoles espèrent voir la fin rapidement : « la semaine dernière nous avons évacué environ un mètre cube, là en une heure nous avons rempli la benne et il doit rester encore deux ou trois mètres cube », estime Jean-Baptiste Fercoq. En espérant que l’île Saint-Georges pourra rester propre à l’avenir.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

Thierry Allard

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