Des chiens sans une gamelle d'eau et sans nourriture. Des excréments partout, aucun abri lorsqu'il pleut ou pour se protéger du soleil...

Une dame qui se promenait vers la Bastide et la route de Générac à Nîmes a fini par se rendre à la SPA et la police pour dénoncer les conditions de vie de 11 chiens et chiots qui vivaient là. "Dans ce chenil clandestin. Les chiens aboyaient et ils étaient squelettiques", expose le président du tribunal correctionnel de Nîmes. Il apparaît dans la procédure que le propriétaire des animaux avait été contrôlé un an avant par les services vétérinaires. Les services d'Etat avaient dressé un procès-verbal lui enjoignant de rectifier d'urgence les nombreuses carences constatées.

L'avocat du prévenu, maître Audrey Moyal, plaide et obtient du tribunal une requalification des faits. Poursuivi pour les faits de "sévices graves ou actes de cruauté envers un animal domestique, apprivoisé ou captif commis le 19 avril 2018", le mis en cause se voit condamné à une simple contravention de 500 euros pour "négligence". En revanche, ses chiens sont saisis et confiés à la SPA.