Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 16.03.2019 - veronique-palomar - 2 min  - vu 2165 fois

AIGUES-MORTES Bernard Pons citoyen d'honneur de la ville

Bernard Pons, entouré de son clan, avec Pierre Mauméjean à sa gauche, son épouse Josette à sa droite, le secrétaire de la préfecture en arrière plan, ses filles et petites-filles (Photo Véronique Camplan)

Pierre Mauméjean, maire d’Aigues-Mortes, en présence de François Lalanne, secrétaire général de la préfecture, a remis la médaille de la ville d’Aigues-Mortes à Bernard Pons, l'ancien ministre. 

Tout le clan Pons était présent, unis comme dans la vie où comme nous confiait un proche, "ils habitent tout près les uns des autres jusqu'à former un petit lotissement." Ex-ministre mais toujours homme politique comme il le confiait lors de son discours après un commentaire en règle de la politique nationale et internationale, l'homme s'est dit touché par l'hommage, lui qui "est pourtant assez réfractaire aux médailles et autres distinctions". Si sa fille, Isabelle Secretan, s'est installée il y a bien longtemps en Camargue, il y a seulement quelques temps que l'ancien ministre et son épouse y ont posé leurs valises avec le projet de restaurer un vieux mas. Un projet que Bernard Pons qualifiera "d'un peu fou".

L'occasion d'un discours du maire de la ville, Pierre Mauméjean, en forme d'hommage à l'homme ainsi qu'à sa carrière politique, qui terminera son propos en soulignant, "si votre fille affirme qu'il faut trois  générations pour être Camarguais, la remise de la clé de la ville fait de vous un véritable Aigues-Mortais". François Lalanne, secrétaire général de la préfecture a quant à lui donné une tournure plus personnelle a son intervention. Ayant servi à Wallis sur la nomination de Bernard Pons alors ministre des Dom Tom de Jacques Chirac, s'est dit ému par ses retrouvailles.

Bernard Pons, qui n'a rien perdu de sa verve, a eut un mot pour chacun et plus d'une phrases pour décrire la poésie du paysage, la richesse de son passé historique et de ses atouts naturels, allant même jusqu'à évoquer le bonheur de "savourer une petite goulée de vin de sables bien frais ". Il ne manqua pas de saluer "l'attitude affectueuse des habitants"  agrémentant son propos par une ode au dynamisme de la ville, à l'endroit d'un maire comblé par l'éloge.

Un propos qu'il n'a pas manqué de conclure par un commentaire politique, saluant la décision de la France d'interdire son espace aérien au Boeing 737, "c'est le ministre des transports qui s'exprime," s'amuse Bernard Pons. Eh, oui, conclut-il "homme politique un jour, homme politique toujours."

Véronique Palomar-Camplan

Véronique Palomar

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