ALÈS Convergence des luttes pour la grève de la fonction publique
Ce mardi 19 mars, marque une journée de grande mobilisation, partout en France, des agents de la fonction publique. À Alès, suivi des professeurs, le personnel hospitalier a démarré par une opération de blocage de la circulation.
Dès 8h, ils étaient une dizaine de personnes, des secrétaires médicales, des aides-soignantes, des agents d'entretien, des représentants de l'EHPAD de Saint-Ambroix, à bloquer la circulation au rond-point de l'avenue du docteur Jean-Goubert, tout proche du centre hospitalier Alès-Cévennes. Un mouvement très peu suivi consistant à stopper, par vague de quelques minutes, la circulation sur les différents axes du giratoire.
"On veut sensibiliser la population sur les problèmes de l’hôpital. Il manque du personnel dans toutes les catégories. Le travail se fait quand même mais les agents s'épuisent moralement ce qui provoque des arrêts maladies", dénonce Romain Pialat, secrétaire adjoint Force Ouvrière santé de l'hôpital. Une situation évidemment vécue au niveau national. Concernant les barrages, la plupart des automobilistes ont été patients, hormis une faible minorité, légèrement énervée. Comme sur cet extrait vidéo ci-dessous :
Professeurs et gilets jaunes réunis
Ce mardi matin, était une matinée de contestation dans la capitale cévenole. À 11h, les syndicats FSU, Solidaires, FO et CGT, s'étaient donnés rendez-vous au supermarché Cora. Une fois le cortège réuni, comptant entre 200 et 300 personnes, les manifestants se sont dirigés vers la place Gabriel-Péri. Des représentants de différentes professions pour une convergence des luttes et la volonté commune d'obtenir davantage de pouvoir d'achat. "C'est une union contre la totalité de la politique gouvernementale", explique Arnaud Bord, permanent de la fédération socialiste et co-fondateur d'Alès à venir. Des Gilets jaunes, dont certains bloquaient la rocade depuis tôt ce matin, ont rejoint la mobilisation en centre-ville et ont marché avec les syndicats.
Parmi les manifestants, des professeurs et notamment ceux du collège Armand-Coussens de Saint-Ambroix. "À la rentrée prochaine, nous allons avoir une classe de troisième en moins. Avec des effectifs de 30 à 34 élèves, c'est la qualité de l'enseignement qui en pâtit", proteste Renaud, professeur de français. Une information précisée par l'Inspection académique qui de son côté indique que pour les trois classes de troisième, le nombre d'élèves sera de 86 soit en moyenne 29 élèves par classe.
L'ensemble des frondeurs s'est ensuite rendue devant la sous-préfecture du Gard.
Corentin Corger
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