Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 22.03.2019 - abdel-samari - 2 min  - vu 907 fois

NÎMES Sécurité civile et aéroport, enjeux stratégiques pour l'Agglo

Photo ObjectifGard

En accueillant l’Aérial Fire Fighting, le plus grand salon international sur la lutte aérienne contre les feux de forêts, l’agglomération nîmoise conforte sa filière Sécurité civile, une niche très porteuse en Europe.

Nîmes métropole a fait de la Sécurité civile une filière majeure de développement économique, scientifique et pédagogique du territoire. On sait que l’État, depuis quelques années, s’est particulièrement investi dans ce domaine (20 M € pour les infrastructures, 600 M€ pour les avions), avec notamment la création de la nouvelle base de Sécurité civile sur l’aéroport. Le préfet, Jacques Witkowski, directeur général de la Sécurité civile et de la gestion des crises, présent mardi soir sur l’aéroport de Nîmes métropole a rappelé, d’ailleurs, l’engagement de l’État sur le site gardois et tout son soutien à l’organisation sur Nîmes métropole de l’Aerial Fire Fighting.

Bien sûr, Yvan Lachaud, le président de Nîmes métropole, n’a pas manqué de préciser sa « grande satisfaction de voir, au travers du préfet Witkowski, l’État renforcer les moyens de la Sécurité civile sur Nîmes métropole. »

Photo Objectif Gard

Yvan Lachaud a proposé, d’ailleurs, mardi soir au préfet Witkowski que l’agence de développement économique de la métropole, Openîmes, se charge, en partenariat avec les services de l’État, d’organiser la présence française en Californie lors du prochain colloque international aux États-Unis.

« Nîmes métropole entend bien participer activement et financièrement à la création d’un pôle européen d’excellence en matière de Sécurité civile », a-t-il souligné. Et faire éclore, le fameux Basecamp, sorte de territoire évoluant en éco-système autour de la Sécurité civile et basé sur l’innovation technologique.

Des pilotes et des appareils supplémentaires

Ainsi a-t-on appris, mardi soir, que quelque 30 pilotes supplémentaires devraient intégrer la BASC et un premier nouvel avion bombardier d’eau arriver sur site très prochainement. Yvan Lachaud en a profité pour pousser le dossier du renforcement de la base. « Nous soutenons plus que jamais la structuration sur l’aéroport nîmois d’une véritable base nationale constituée de ses éléments aériens (GASC), terrestres (UIISC de Brignoles) logistiques (ESOL de La Valentine) et sanitaires (ESCRIM Du Gard). »

Sont concernés des centaines d’emplois nouveaux et des moyens en équipement considérables. Mais c’est une décision politique nationale très délicate à prendre, notamment, au regard des conséquences en termes d’emploi et d’équilibres territoriaux. Ainsi se structurerait sur le site nîmois, une véritable base nationale qui conforterait l’ambition européenne du site gardois.

Photo ObjectifGard

Il faut rappeler que la commission européenne s’est lancée depuis 2017 dans une modernisation du mécanisme de solidarité pour la lutte contre les feux de forêt baptisé RescEU. Le représentant de la Commission européenne a dressé mardi matin les grandes lignes de cette force européenne de protection civile. Elles ont tout naturellement fait sens pour le territoire de Nîmes métropole et gardois.

Yvan Lachaud a été clair : « Avec sa base de Nîmes, la France possède un outil unique au monde pour former les pilotes européennes, tester les technologies et les innovations, conduire et soutenir les missions opérationnelles ». Verra-t-on naître à Nîmes une agence européenne décentralisée de protection civile et d’aide humanitaire ? Un rêve qui pourrait devenir dans les années à venir une réalité.

Photo Objectif Gard

Abdel Samari

A la une

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio