Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 27.03.2019 - abdel-samari - 2 min  - vu 1250 fois

LE 7H50 de Jean-Luc Chapon, maire d'Uzès : "Si je repars..."

Le maire, Jean-Luc Chapon, dans son bureau à la ville d'Uzès (Photo AS/Objectif Gard)

Jean-Luc Chapon, maire d'Uzès depuis plusieurs décennies, ménage le suspense sur un nouveau mandat en 2020. Il est l'invité du 7h50.

Objectif Gard : Que représente Uzès pour vous ?

Jean-Luc Chapon : Quand je parle d'Uzès, je rappelle toujours que ce n'est pas Venise ou Saint-Tropez. Nous sommes une ville d'art et d'histoire. 9 000 habitants l'année et jusqu'à 34 000 en pleine saison. Savez-vous que 145 arts ont droit de cité dans notre commune ? Nous sommes à la 4e place de France. Nous avons 3 lycées, 3 collèges, 2 groupes scolaires, 280 commerces, 74 points de restauration et 12 banques. On est heureux à Uzès !

Une ville d'Uzès qui n'était pas à ce niveau de qualité de vie lors de votre premier mandat...

J'ai pris une ville qui était en ruine. Sa seule chance est d'avoir été déclarée secteur sauvegardé par Malraux. La première du Languedoc-Roussillon en 1965. Je suis fier du travail que nous avons accompli. J'ai réalisé deux parking souterrains, la Place aux Herbes est devenue piétonne. Nous avons accompagné l'installation de supermarché, mis en place une police municipale... Notre ville est atypique et demande une gestion atypique. J'avance donc pas à pas. Nous allons enfin agrandir le secteur sauvegardé, ce qui va permettre à tout ce territoire de s'embellir encore davantage. Des maisons désaffectées vont pouvoir par exemple être vendues pour être rénovées.

Quelle est la réalisation dont vous êtes le plus fier ?

La médiathèque en plein cœur de ville. Personne n'y croyait à l’époque et j'ai bien fait de tenir bon.

Qu'est-ce qui manque à Uzès ?

Si je repars, il faudra continuer à embellir la ville. Il nous faut réfléchir à des parkings de proximité, à des liaisons douces notamment avec la voie verte mise en place par le Département. Y'a encore de quoi faire.

En avez-vous envie ? L'opposition se fait plus forte à l'approche des échéances ?

Nous avons toujours eu une opposition à Uzès. En 2014, j'avais cinq listes face à moi. Je suis passé dès le premier tour.

On parle beaucoup de Fabrice Verdier comme votre successeur potentiel. Vous confirmez ?

Fabrice Verdier a une vraie qualité : il aime se mettre au service des habitants. Les nouvelles générations ne se reconnaissent plus, à Droite comme à Gauche. C'est d'ailleurs Emmanuel Macron qui a réussi à casser ce clivage. Aujourd'hui, il faut être innovant, imaginatif, créatif. Et des gens intelligents peuvent parfaitement travailler ensemble.

Propos recueillis par Abdel Samari

Abdel Samari

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