Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 29.03.2019 - thierry-allard - 2 min  - vu 6779 fois

LAUDUN-L’ARDOISE Chez Berlidon, tout baigne !

Le directeur général de Berlidon, Luc Jeanpierre, et le député Anthony Cellier (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Le député de la troisième circonscription Anthony Cellier était en visite à l’usine de fabrication de beignets et donuts surgelés Berlidon, à l’Ardoise, ce vendredi. L’occasion de faire un zoom sur une entreprise qui se porte bien, et même très bien.

« Il y a plein d’entreprises dans le Gard rhodanien qui ne font pas le buzz mais qui sont en croissance, qui embauchent, je veux aussi montrer une approche optimiste », explique le parlementaire. Disons qu’avec Berlidon, Anthony Cellier a plutôt bien choisi. L’usine, créée à l’aube des années 2000 et propriété du groupe belge Poppies, produit un million de beignets et donuts par jour, soit 15 000 tonnes par an, et a vu son chiffre d’affaires passer de 10 millions d’euros annuels en 2009 à 45 millions en 2018. L’usine compte 240 salariés en CDI et 40 intérimaires, a recruté 38 personnes en 2018 et une dizaine de plus depuis le début de l’année.

Une croissance insolente permise par l’explosion des ventes de la pâtisserie préférée d’Homer Simpson, mais aussi par d’importants investissements réalisés par Poppies qui ont fait passer l’usine de deux à quatre lignes de production capables de sortir de 16 000 à 28 000 pièces par heure pour la plus performante d’entre elles, renouvelée l’année dernière.

Bref, une machine de guerre qui vend ses donuts dans le monde entier, ou tout au moins dans 46 pays. « Nous réalisons 20 % de notre chiffre d’affaires en France, 65 % en Europe et 15 % aux États-Unis, en Asie et en Australie », présente le directeur général de Berlidon, Luc Jeanpierre.

L'usine Berlidon fabrique un million de donuts par jour (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Pourtant, si vous n’êtes pas du coin ni du métier, il y a de fortes chances que vous n’ayez jamais entendu parler de Berlidon : c’est normal, ses produits étant vendus sous marque de distributeur. En clair : si vous achetez des beignets ou des donuts de marque Carrefour, Intermarché, Leclerc, Auchan, Lidl ou encore Aldi, vous achetez sans le savoir des produits fabriqués à l’Ardoise par Berlidon.

Des produits qui se vendent comme des petits pains, donc. Une croissance qui pousse l’entreprise à s’agrandir, ce qui devient un véritable casse-tête. « Ici on est coincé de chez coincé, nous n’avons plus de place », lance Luc Jeanpierre devant une vue satellite de l’usine, qui prend quasiment l’intégralité de son terrain. D’autant plus avec le nouveau bâtiment actuellement en construction au bord de la rue, dernière possibilité d’extension sur place.

« Je suis aussi là pour écouter vos problématiques, je reviendrai vers vous pour discuter avec vous de l’efficacité de la loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises, loi adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale, mais encore en seconde lecture au Sénat, ndlr) », ajoutera le député.

L'usine Berlidon fabrique un million de donuts par jour (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Reste que Berlidon est en pleine forme, et travaille aussi sur de nouvelles recettes, supprimant la plupart des additifs voire carrément l’huile de palme, pour la remplacer par du karité. Preuve que dans ce domaine aussi, l’innovation compte.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

Thierry Allard

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