GARD Plus de bio et de local dans les collèges
Le Département poursuit sa politique de renforcer localement des produits bios et gardois dans nos assiettes, notamment celles des collégiens. Ainsi, les directeurs d'établissements, cuisiniers et producteurs étaient réunis au lycée agricole Marie Durand de Rodilhan pour élaborer de nouvelles solutions.
Il y a à peine un mois, le Département du Gard mettait en avant les produits gardois au Salon international de l'agriculture à Paris. Toujours dans cette démarche de consommer bio et local, la collectivité en partenariat avec le Civam Bio Gard organisait une journée d'échanges et de rencontres sur le thème : "du bio et du local dans ma cantine." Les cuisiniers, représentants de collèges ou d'Ehpad et les producteurs étaient réunis à Rodilhan. Discuter, échanger pour trouver de nouvelles façons de mieux nourrir nos enfants tout en prenant en compte la question du coût.
Une prise de conscience également réalisée par le gouvernement avec la loi Egalim adoptée en octobre 2018 et qui comprend 50% de produits locaux (dont des produits bio) dans la restauration collective publique à partir du 1er janvier 2022. À Nîmes, le collège Jean Rostand a été labellisé pour proposer davantage de repas bios. "Pour accompagner concrètement les collèges, le Département prévoit d'investir dans la formation des cuisiniers, de créer de comité de pilotage et de mettre à disposition une diététicienne départementale", explique Cathy Chaulet, vice-Présidente déléguée au développement du bio et des circuits courts.
Davantage de menus végétariens ?
La mission est de donner la possibilité aux enfants de mieux manger, "si c'est bon, on mange tout et il n'y a pas de gaspillage", assure Cathy. Cela passe aussi par une certaine autonomie donnée aux cuisiniers pour diversifier les goûts et concocter des repas plus bios et locaux dans les 53 collèges du Gard. Donnez-nous un exemple concret ? "Nous avions un cuisinier précurseur dans les menus végétariens en retraite, qui est revenu pour former les cuisiniers actifs. Un savoir-faire qui permet de réduire les coûts", explique la représentante du Département.
Cela veut dire qu'il faut sacrifier la viande au détriment des légumes moins chers ? "Non, car l'argent gagné d'un côté permet de réinvestir sur de la viande bio de meilleure qualité", conclut-elle. Cela reste à prouver sur le long terme. Après les tables rondes du matin, consacrées notamment à l'approvisionnement en frais sur de la restauration collective, l'après-midi était dédié à une exposition des producteurs locaux.
Corentin Corger
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