Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 04.04.2019 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 4439 fois

GARD Agressions sexuelles sur des adolescentes au Grau-du-Roi : Tangorre bataille encore avec la justice

Maître Nougier avocat d'une jeune victime, et Maître Roux (à droite sur la photo), avocat de Luc Tangorre, ce jeudi après-midi devant la cour d'appel de Nîmes (Photo : Objectif Gard)

Luc Tangorre qui a défrayé la chronique judiciaire dans les années 80 et 90, est de nouveau devant la justice.

Surnommé le violeur du quartier sud à Marseille, il avait été condamné à 15 ans de réclusion par la cour d'assises des Bouches-du-Rhône avant d'être gracié par François Mitterrand... Un comité de soutien prestigieux, avec des grands noms du "monde parisien" avaient signé une pétition de soutien en faveur du Marseillais qui a retrouvé la liberté avant la fin de sa sanction en 1988.

Mais à peine dehors, il a été impliqué quelques mois plus tard dans une affaire de viols de touristes américaines durant la Feria de Pentecôte à Nîmes. Les gendarmes dirigés par le juge d'instruction de Nîmes, Christian Lernould, étaient remontés jusqu'au violeur du quartier Sud... Ce dernier a ensuite été condamné pour ce dossier à 18 ans de réclusion par les assises du Gard en réfutant avec toujours autant de vigueur sa participation aux faits criminels.

Deux enfants agressées au Grau-du-Roi

Pendant de longues années Tangorre n'a plus refait parler de lui jusqu'en 2014 et des agressions sexuelles de deux gamines au Grau-du-Roi, puis dans le Rhône où il a refait sa vie. Après une longue instruction, le magistrat a refermé le dossier et a renvoyé récemment Luc Tangorre, aujourd'hui âgé de 60 ans, devant le tribunal correctionnel de Nîmes.

Ce jeudi, le mis en cause se défend devant la chambre de l'instruction de Nîmes et essaie de faire annuler son renvoi devant le tribunal correctionnel de Nîmes. " Luc Tangorre considère depuis toujours qu'il est au-dessus des lois et lorsque les lois ne lui conviennent pas, il essaie de les modifier", s'insurge maître Rémy Nougier, conseil d'une jeune victime.

"Dès que l'on aborde le nom de Tangorre il y a une présomption de culpabilité et les règles élémentaires sont bafouées, réplique maître Marc Roux, avocat du mis en cause.

La chambre de l'instruction de Nîmes dira dans les prochains jours si elle valide le renvoi de Tangorre devant le tribunal correctionnel de Nîmes comme le souhaite le juge d'instruction ou si elle l'annule...

Boris De la Cruz

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