En marge de la manifestation contre la réforme de l’Éducation nationale, cet après-midi, des militants se sont introduis dans la permanence de la députée LREM (La République en marche), Françoise Dumas.

Plus de peur que de mal pour les deux collaborateurs de la députée de la 1ère circonscription. Cet après-midi, une soixantaine de militants est montée dans la permanence de Françoise Dumas.

« Avec mon collègue Tom Roussel, on travaillait tranquillement, raconte Soukaina Benjaafar, attachée parlementaire. Sans y être autorisés, des manifestants ont ouvert la porte et ont déboulé dans la permanence. Et là, j’ai vu une soixantaine de personnes, dont mon ancien prof de français ! » 

Ont été vus également, le secrétaire départemental du Parti communiste français (PCF), Vincent Bouget, ainsi que le secrétaire de la section nîmoise du parti, Denis Lanoy. Un quart d’heure plus tard, les militants quittent la permanence.

« Ils ont collé des affiches sur les murs et ont laissé les paroles d’un chant de manifestants (*) où était écrit "les aristocrates, on va les pendre", poursuit la collaboratrice, choquée. Ils n’ont pas été violent avec nous mais violent dans leur intention. Tu aurais décroché un mot, ils t’en auraient mis une ! »

Contacté par nos soins, l’un des manifestants assure que la manifestation était « bon enfant. D’ailleurs, la porte d’entrée n’était pas fermée mais grande ouverte. »  L’équipe de Françoise Dumas ne l'a perçu de la même façon et se réserve le droite de déposer plainte.

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com

* Les paroles de "La Carmagnole", un chant révolutionnaire créé en 1792 au moment de la chute de la monarchie (journée du 10 août 1792).