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Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 20.04.2019 - abdel-samari - 2 min  - vu 8760 fois

EXCLUSIF Futur stade des Costières : la ville en veut plus !

Objectif Gard vous dévoile les enjeux des tractations qui se déroulent en coulisses.
Photo DR ObjectifGard

Après nos informations exclusives sur le montant estimé par les Domaines pour la vente du stade des Costières, nous pouvons vous révéler aujourd'hui les coulisses du premier échange qui s'est déroulé cette fin de semaine en mairie de Nîmes entre Rani Assaf, le président de la société Nîmes Olympique, futur acquéreur du stade, et la ville de Nîmes.

Jeudi en fin de journée, une réunion discrète s'est déroulée au sein de la mairie de Nîmes. À la table, Rani Assaf, le patron du Nîmes Olympique, accompagné de son ami Fabien Bonicel, promoteur immobilier bien connu. De l'autre côté, on retrouvait l'équipe municipale nîmoise en charge des premières négociations, Julien Plantier, adjoint au sport, Pascal Gourdel, adjoint délégué aux finances, aux commerces, aux foires et marchés, et le directeur général des services, Christophe Madalle. À noter une absence de marque, celle du maire Jean-Paul Fournier.

Selon nos informations exclusives, les échanges ont porté sur le prix de vente de l'enceinte sportive où évoluent les Crocos. Alors qu'elle est estimée à 5 millions par les Domaines, la Ville souhaite en obtenir un million de plus lors de la transaction, soit 6 millions. La capacité d'accueil de l'enceinte sportive fait elle aussi débat. La mairie de Nîmes souhaite absolument une jauge à 15 000 places pour le futur stade. Loin des 12 000 prévues par Rani Assaf dans son projet initial.

Des associations à reloger

Enfin, en ce qui concerne la réalisation d'une enceinte provisoire où pourraient jouer les Nîmois - à proximité du stade actuel - durant les travaux de démolition et de reconstruction, là aussi, les avis divergent... La municipalité aurait l'intention de construire à cet endroit précis un futur gymnase accueillant une partie des associations sportives amateurs qui sont aujourd'hui hébergées sur le site de l'actuel stade et qui pourraient se retrouver sans local après la destruction des Costières.

À la fin de l'entrevue, les protagonistes se sont donc donnés rendez-vous dans les prochaines semaines pour avancer sur les solutions possibles. Pour autant, selon une source très proche du dossier, "Rani Assaf ne cachait pas sa déception."

Au-delà de la lenteur administrative, le président du Nîmes Olympique devra aussi faire face aux interrogations soulevées par son projet très ambitieux. À quelques mois d'une campagne municipale haletante, Jean-Paul Fournier n'a pas le droit à l'erreur et, tel un fin bâtisseur, il veut s'assurer que c'est avant tout le projet sportif de l'équipe préférée des Nîmois qui dictera les choix autour de ce nouvel équipement exceptionnel.

Abdel Samari

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