Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 11.05.2019 - corentin-corger - 4 min  - vu 1382 fois

NÎMES OLYMPIQUE S'imposer aux Costières, ce n'est pas du luxe

À 20h, Nîmes accueille Monaco au stade des Costières où les Crocos n'ont perdu qu'une seule fois en 2019.
Célébration but Bobichon (Photo Anthony Maurin)

Ripart et les siens veulent poursuivre la série d'invincibilité à domicile (Photo Anthony Maurin).

Pour le compte de la 36e journée de Ligue 1, Nîmes (8e, 49 pts) reçoit Monaco (17e, 33 pts) à 20h au stade des Costières. Invaincus depuis sept matches dans leur antre, les Crocos veulent poursuivre la série jusqu'à la fin de saison. 

Quand on regarde le classement avant cette rencontre, en début de saison, on aurait pu croire qu'il était à l'envers. Le promu au plus faible budget de l'élite, maintenu rapidement, en course pour terminer dans le top 10 et Monaco, vice-champion, qualifié en Ligue des Champions, qui cravache pour son maintien. Les Monégasques n'ont que trois points d'avance sur Caen, 18e et barragiste. C'est la dure loi du sport et quand ça tourne en faveur des Crocos on ne va pas se plaindre. Les Nîmois se sont donnés les moyens d'aller chercher cette 8e place en faisant des Costières, en 2019, une... arène imprenable.

Une seule défaite encaissée sur neuf rencontres disputées face à Toulouse (0-1, 21e journée) pour deux nuls contre Montpellier (1-1, 23e journée), Strasbourg 2-2, 29e journée) et donc six victoires. La série est de trois victoires d'affilée pour un total de sept matches sans défaite. Sachant que sur la phase aller, Nîmes, à domicile, n'avait battu que Marseille (3-1) et Amiens (3-0). Une tendance qui s'inverse mais que le coach explique surtout par un calendrier plus abordable. Pour Renaud Ripart, "c'est le public qui te donne des forces supplémentaires. Ça te galvanise et ça amène de la réussite." 

En 2019, au stade des Costières, les Crocos ne connaissent quasiment que des scènes de joie (photo Anthony Maurin)

Et les Gardois ont même mis fin à une série de cinq défaites à l'extérieur en s'imposant 3-0 à Reims, samedi dernier. Des résultats probants qui montrent que même si le promu n'a plus rien à jouer, le sérieux reste de rigueur. "Il fait beau, les oiseaux chantent, on est sauvés. C’est normal d’être plus décontracté. Après, il ne faut pas non plus que ça l’emporte sur la concentration. Mais c'est bien de travailler dans la bonne humeur", atteste le coach, Bernard Blaquart. Et les surnoms donnés entre joueurs "Eriksen","Atal" pour chambrer un coéquipier qui se présente au but ne diront pas le contraire.

Monaco : une victoire en neuf matches

Des sourires que l'on ne retrouve pas chez l'adversaire du soir qui cherche encore à se maintenir. Des Monégasques qui réussissent mieux à l'extérieur avec 18 points récoltés sur 33 pour quatre victoires à Nantes (1-3), Caen (0-1), Amiens (0-2) et Lille (0-1). Une victoire face au dauphin du PSG lors de la 29e qui est tout simplement la dernière empochée par l'équipe du Rocher sur les neuf dernières journées.

Une chute opérée début mars après un mois de février satisfaisant où les hommes de Jardim semblaient retrouver des couleurs avec trois victoires en quatre matches et une remontée à la 16e place. Mais l'espoir fût de courte durée avant que Monaco ne retombe dans ses travers avec un effectif qui s'est pourtant renforcé avec les arrivées de Ballo-Touré, Naldo, Fabregas et les prêts de Martins, Silva ou encore Vinicius. Mis à part l'Espagnol, ils seront tous présents ce soir.

"C’est incroyable que Monaco en soit encore là avec tant de difficultés. La réussite les fuit et ils sont en perte de confiance. Je pensais vraiment qu’ils allaient arriver à finir dans les dix premiers", confie le coach nîmois, attentif toute la saison aux performances de l'ASM. Des visiteurs qui pointent l'intensité que met Nîmes dans ses rencontres et qui ont axé leur travail sur ce point cette semaine.

"On est dans l’intensité mais on est aussi capable de jouer au football. C'est faire les deux ensemble qui est intéressant", précise l'entraîneur nîmois. Un match où les spectateurs devraient voir des buts avec des attaques plutôt prolifiques et des défenses assez perméables. Classées respectivement 17e et 18e sur le classement particulier avec un but de plus encaissé par Monaco.

Sans Bozok, avec Alioui

Rachid Alioui est de retour dans le groupe (Photo Anthony Maurin)

Le onze nîmois pourrait être le même que celui aligné à Reims même si Blaquart maintient le suspense : "Ça m'est arrivé souvent de changer après avoir gagné." Les seules absences concernent les remplaçants. Du côté des gardiens, Sourzac remplace Valette touché au genou gauche et chez les joueurs de champ attaquants Alioui est de retour à la place de Bozok, gêné à la cuisse droite. C'est la première fois de la saison que le Franco-Turc ne figure pas dans le groupe retenu.

Le 4-4-2 avec Bobichon, Thioub sur les côtés et Ripart, Bouanga en pointe a donc des chances d'être reconduit. Au milieu, Ferri disputera son dernier match au stade des Costières car il ne pourra pas jouer contre Lyon, lors de la dernière journée, le club auquel il appartient contractuellement.

Côté monégasque, il y a plusieurs absents à tous les niveaux : Subasic, Raggi, Fabregas et Jovetic. Mais les armes offensives seront bien présentes à l'image de Gelson Martins, Lopes et surtout Falcao, auteur de 14 buts cette saison. Mais ce n'est pas un tigre qui va frémir les Crocodiles, prêts à croquer tout ce qui passe à leur portée.

Corentin Corger

Le groupe retenu : Bernardoni, Sourzac - Alakouch, Paquiez, Briançon, Lybohy, Miguel, Maouassa - Ferri, Bobichon, Valls, Savanier, Valdivia - Ripart, Thioub, Bouanga, Alioui, Guillaume.

Composition probable : Bernardoni - Alakouch, Briançon (cap.), Lybohy, Maouassa - Thioub, Ferri, Savanier, Bobichon - Bouanga, Ripart.

Corentin Corger

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