Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 13.05.2019 - veronique-palomar - 2 min  - vu 738 fois

GARD Dix-sept nouvelles ambulances pour les pompiers

Revue de détail au Pont du Gard.
Ce véhicule tout neuf a une dizaine d'années d'interventions devant lui avant de prendre sa retraite  (photo Véronique Camplan)

Pompiers en grande tenue et véhicules flambant neuf, un spectacle à déclencher des vocations  (photo Véronique Camplan)

Le joli mois de mai commence bien pour les pompiers du Gard, leur parc est renouvelé par l'arrivée de 17 nouvelles ambulances, véhicules de secours à la personne. Le SDIS, après les avoir réceptionné, a organisé une présentation à destination des officiels et de la presse. 

Créé par la loi du 3 mai 1996 relative à la départementalisation des Services d’incendie et de secours, le SDIS est un établissement public dont le conseil d’administration se compose de représentants des communes, des EPCI (communautés de communes, syndicats d'agglomération nouvelle, syndicats de communes et les syndicats mixtes) et du Département. Il est placé sous une double autorité. D’une part celle du maire ou du préfet pour ses missions opérationnelles, d’autre part celle du président de son conseil d’administration pour sa gestion administrative et financière. Le financement des SDIS est assuré à la fois par les communes, par le département et par les EPCI.

L'an dernier, lors de leur grève, les pompiers ont mis l'accent sur la vétusté du matériel. Un problème particulièrement aigu lorsqu'il s'agit d'aide d'urgence à la personne. En 2018, les ambulances sont sorties 51 000 fois sur 61 000 interventions au total. L'aide d'urgence à la personne représente donc 80% des interventions. Un pourcentage en augmentation constante. Il est considéré qu'un véhicule doit être remplacé environ tous les 10 ans.

Habituellement, ils le sont par lots de 10 sur les 80 que compte le parc. Cette année, un effort de financement a été consenti et le chiffre a grimpé à 17. Un investissement conséquent puisque chaque véhicule et son équipement coûte 61 000 € pour le véhicule et environ 12 000 € pour l'équipement. Un effort apprécié par les équipes d'intervention et qui est rassurant pour les usagers que nous sommes.

Toutes identiques et toutes françaises

Le lieutenant colonel Alexandra Picard, en charge de la pharmacie départementale, est aujourd'hui volontaire pour assurer la visite des véhicules neufs (photo Véronique Camplan)

Le lieutenant colonel Alexandra Picard en charge de la pharmacie départementale qui remplit les ambulances, connaît les véhicules dans leurs moindres détails. "Il faut savoir pour commencer que tous les véhicules sont de fabrication française et absolument identiques", pointe-t-elle en préambule. "À l'intérieur, chaque aménagement, instrument, médicament, se trouve rigoureusement à la même place pour que chacun s'y retrouve sans perdre de temps. Quelques aménagements sont faits selon la localisation, par exemple, si il y a une intervention dans une zone qui se trouve loin d'un centre de cardiologie, on en tient compte", précise-t-elle.

Et pour conclure sur l'équipement elle tient à ajouter "que les décisions se prennent de façon collégiale, chacun apportant ses idées sur les modifications nécessaires". Cette fois, il s'agit, par exemple, de la pose d'une tablette rabattable destinée à recevoir du matériel. Autre nouveauté à noter, toutes les ambulances sont maintenant équipées d'un GPS.

Que deviennent les anciens véhicules ?

Les vieilles ambulances sont soit placées en réserve pour dépanner et maintenir un parc opérationnel de 75 ambulances. Les autres ne sont pas mise au rebut mais soit remises aux associations de secouristes, soit font l'objet de dons humanitaires aux pays en voie de développement, par exemple au Mali, où des volontaires livrent matériel et véhicules en main propre, allant jusqu'à assurer, conseils d'entretiens et formation.

Véronique Palomar Camplan

Véronique Palomar

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