Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 13.05.2019 - anthony-maurin - 2 min  - vu 488 fois

LUNDI SANTÉ La dimension spirituelle dans les soins

« La dimension spirituelle dans les soins, pour une quête de sens » à voir le jeudi 23 mai de 8h15 à 17h au cinéma Kinépolis, 130 rue Michel-Debré à Nîmes.

(Photo Anthony Maurin).

On le sait, la maladie peut se vaincre par les médicaments et les thérapies mais avec le moral, c'est toujours mieux ! Le CHU de Nîmes organise la première édition du forum soignant.

Ouverte à l’ensemble des professionnels du soin et de l’accompagnement, cette journée de réflexion et d’échange privilégie la pluri-professionnalité, gage de richesse et de partage des pratiques et spécificités. La question de la spiritualité dans les soins, à distinguer de la religion, interroge sur le sens du prendre soin et sur les rapports qui se nouent dans la relation soignant-soigné.

Comment définir la dimension spirituelle ? Dans quels domaines ? Qu’existe-t-il à ce sujet dans les établissements de santé ? Quelles compétences les soignants peuvent-ils développer pour discerner et répondre à ce besoin du patient ? Pour éclairer ces réflexions, une conférence plénière, animée par Éric Dudoit, psychologue clinicien, responsable de l’unité de Psycho oncologie du CHU la Timone de Marseille, sera suivie de retours d’expériences de professionnels du centre hospitalier universitaire de Nîmes.

Prendre en compte la spiritualité dans la prise en charge d’un patient s’inscrit dans une approche holistique des soins dont le principe fondamental consiste à comprendre l’état de santé d’une personne, en fonction de ses facteurs physiques, psychologiques, sociaux, écologiques et spirituels. Il s’agit ici de traiter une personne dans son ensemble plutôt qu’un organe ou une pathologie. La spiritualité est une dimension incontournable dans l’accompagnement de la personne soignée parce qu’elle favoriserait la reconnaissance du patient comme être unique, en lui permettant d’affirmer ses valeurs, et de repenser sa vie en y donnant du sens, dans un principe d’autonomie en éthique.

Cette dimension revient à s’intéresser aux valeurs du patient et lui permettre de faire un lien entre son passé, son présent et son avenir. C’est l’aider dans ses questionnements existentiels relatifs à la vie, la souffrance et la mort. C’est en ces points fondamentaux que le soignant peut intervenir dans l’accompagnement de la personne soignée. Son rôle sera de créer une relation d’aide en privilégiant le lien de confiance et en évaluant sa posture professionnelle. La place du soignant dans la prise en charge spirituelle est primordiale. Elle permet de déceler une détresse spirituelle et de donner du sens à la situation.

L’attitude du soignant doit être juste et utiliser le « counseling ». Ce terme est utilisé pour désigner un ensemble de pratiques qui consistent à orienter, aider, informer et soutenir, dans un but : permettre au patient de comprendre et de résoudre des problèmes ou un questionnement profond. De cet accompagnement va naître la relation soignant/soigné avec la relation d’aide, de confiance, le principe d’autonomie. Cette démarche va favoriser le prendre soin et le bien-être spirituel.

Collaborateurs du CHU de Nîmes : Inscriptions via Gesform Intranet. Participants extérieurs : Tarif : 90 euros. (prestation repas incluse) contact mail à dpc@chu-nimes.fr - 04.66.68.35.59.

Anthony Maurin

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